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 Him, creator of the knowledge frightens me

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Baylee I. Cromwell
Baylee I. Cromwell

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MessageSujet: Him, creator of the knowledge frightens me   Him, creator of the knowledge frightens me Icon_minitimeLun 16 Aoû - 2:16

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Him, creator of the knowledge frightens me 2z50mwy Him, creator of the knowledge frightens me East-of-Eden-james-dean-10418224-100-100 Him, creator of the knowledge frightens me 1z2d3kl Him, creator of the knowledge frightens me James-Dean-as-Jim-Stark-in-Rebel-Without-A-Cause-james-dean-11812530-100-100




Un paquet de clope dans les mains un sachet de cocaïne dans l’autre je les regardais attentivement et les posa dans la table de chevet. J’avais acheté cela pour Raphaël, je lui avais dit que maintenant c’est moi qui m’occuperais de sa consommation. Je diminuerais donc les doses petit à petit histoire de l’habituer à en prendre moins. Je n’y connaissais pas vraiment grand-chose. Mais en général je demandais de quoi faire tant de dose par jour ou par semaine. Le prix ne me gênait en rien bien au contraire, au moins je savais quoi faire de tout ce fric que j’avais en réserve. Il fallait que je passe chez lui pour les lui amener. Je soufflais doucement et les laissa là pour m’obliger à ne pas passer chez lui ce soir. Je ne voulais pas non plus le coller plus que nécessaire. Je fermais donc le tiroir d’un bon coup sec et attrapa mon téléphone, mon sac et un paquet de chewing-gum dont un que je mis dans ma bouche. J’adorais avoir ce genre de chose dans la bouche ça m’occupait… Je claquais la porte la fermant à clé et descendit les quelques marches de ma maison et souriais à ma voisine qui était entrain de refaire tout son jardin. Je regardais le ciel pratiquement orangé dû au soleil couchant. Je frissonnais légèrement et marcha hâtivement. La sensation bizarre qui m’envahissait depuis quelques semaines me dérangeait énormément. Non que j’étais une fille parano, quoi que… Mais je n’aimais pas que l’on me fasse ce genre de chose bien au contraire … Ce type … Je ne le connaissais ni d’Adam, ni d’Eve bordel ! Pourquoi faisait-il donc ça avec moi ? Il faut croire que les gens son à ma merci qu’ils aiment bien me coller… surtout les hommes qui eux, je dois l’avouer m’horripile au plus haut point ! Je les évitais, je les contournais avec facilité et engouement… Et eux, me suivaient à la trace tel de bon toutou à sa mémère… Le seul, pour l’instant, qui avait réussi à franchir cette dure barrière, qui avait réussi à faire de moi la vraie femme que j’aurais dû être si je n’avais pas subit tout cela était Raphaël. Je repensais encore à notre nuit de pure et intense plaisir. Rien que d’y penser j’avais des bouffées de chaleur et j’avais une forte envie de retourner chez lui pour recommencer ce doux plaisir charnel qu’il m’avait fait subir. Un sourire en coin se logea alors sur mon visage. Me voilà coquine et a rêver d’un homme maintenant. Je ne savais pas comment établir notre lien.

Etait-ce purement sexuel ? Etait-ce bien plus ? Je ne pouvais pas le savoir, je ne voulais pas m’engager de peur de souffrir, même si, je devais l’avouer j’étais tout de même habituer à la souffrance. Soyons honnête. Je marchais dans la rue, préférant marcher que de prendre le bus ou bien même ma voiture. Le fait de passer devant chez lui n’arrangeait en rien la chose. Bon sang il me suivait à la trace. Raphaël était partout dans ma vie maintenant. Je ne pouvais plus l’oublier. C’était, de toute façon, littéralement impossible d’oublier un homme de la sorte. Comment faire ? Comment pouvoir ? Merde Raphaël était un dieu du sexe. Le premier à me faire subir tant de plaisir et tant de sensation. Même une fille n’y était pas arrivée. Jude… oh la douce Jude … Elle… je rêvais encore de son corps nue contre le mien. Ses doigts fin et délicats se faufiler sous les mailles de mon tissus pour me donner un plaisir intense. Ma bouche heurtant la sienne… Son souffle sur mon corps procurant en moi des frissons totalement unique. Je me secouais doucement la tête, je perdais le nord la… Mon envie prenait le dessus et ce n’était pas bon. Je soufflais doucement en marchant lentement vers le bar qu’on avait fixé comme lieu de rendez vous. Je voyais depuis peu un détective privé. Je voulais en apprendre un peu plus sur certaines personnes. Surtout sur ce type nouveau qui venait de débarquer d’Amérique je voulais savoir qui il était et pourquoi il me couvait de la sorte comme s’il voulait se rattraper de quelque chose qu’il aurait fait de mal… Balivernes… Je râlais doucement en bifurquant sur la droite et entra dans un bar tout bonnement miteux. Je haussais légèrement les sourcils et regarda les gens qu’il y avait a l’intérieur. J’avais plus envie de partir en courant que d’entrer dans ce truc pourri. Mais je devais savoir ce qu’il avait découvert et surtout le payer… surtout ça… il me coutait assez chère… Non que je n’ai pas les moyens loin de là, je devais avouer qu’avec l’héritage de mes parents je pouvais vivre toute une vie sans bosser mais bon tout de même…

La musique était horrible et l’odeur était alcoolisé et surtout sentait l’odeur de la cigarette mélangeait à de la drogue. Je tenais mon sac fermement et me faufila dedans à contre cœur. Il m’avait bien précisé que je devais aller au fond du bar pour pouvoir être tranquille, seulement, ça ne me rassurait en rien d’être seule avec lui. Mince n’est un détective privé … pas un tueur ou un violeur… j’en frissonnais rien qu’à ma propre pensée et passa par le bar. Pour rester il fallait commander… Ce qui, ne m’étonnait en rien. « Une isla Margarita s’il vous plait… avec des Olives, et hum… » Je me tournais vers le fond du bar pour voir s’il était déjà la mais, j’étais la première à arriver sur les lieux. « J’attends quelqu’un et je ne veux en aucun cas être dérangé une fois qu’il sera présent ! » dis-je en souriant doucement pour bien faire comprendre que même si l’on aura fini nos verres je ne veux voir personne… Je déposais sur le comptoir un billet de vingt dollars lui laissant le pourboire et parti m’installer sur la table la plus reculé du bar. Ce qui devrait lui aller à merveille… Elle était pratiquement dans une autre pièce… A mon avis elle devait souvent être occupé, de la ou j’étais assis on ne voyait strictement rien. Je déglutissais doucement et me senti pâlir rien qu’à l’idée que personne ne nous voyais. Je n’étais pas rassuré et ne me sentais pas en sécurité. Je posais mon sac sur la banquette à côté de moi et enleva mon petit gilet préférant rester en chemise à manche longue. Il faut dire que je n’étais pas du genre à porter des manches courtes. J’avais bien trop peur que les gens puissent voir les cicatrices qui ornaient mes poignets. Même s’il fallait tout de même scruter je ne voulais pas qu’on me pose de question. Le seul à connaitre l’existence de ses affreuses marques était Raphaël. Le barman m’apporta ma commande et posa un bol remplit d’olive. Mes yeux s’illuminèrent en les voyants et j’en chipai déjà quelques unes aimant manger ce genre de conneries en buvant une bonne Margarita. Je croisais les jambes me laissant emporter par la musique affreuse attendant que le détective se résigner enfin à montrer le bout de son nez.


Spoiler:
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Dean Hamilton
Dean Hamilton

DEAN Ψ « I wear this crown of thorns, upon my liar's chair. »


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MessageSujet: Re: Him, creator of the knowledge frightens me   Him, creator of the knowledge frightens me Icon_minitimeLun 16 Aoû - 18:35

Him, creator of the knowledge frightens me 907 Him, creator of the knowledge frightens me 000sa0be Him, creator of the knowledge frightens me 28h3k0h


Looking in the mirror staring back at me isn't so much
a face as the expression of a predicament.



Inconscience pré-pondérée, pas calculés, il arrivait, son corps se hâtant, son corps se pressant dans une ville trop chaude, aux ombres trop furtives. Dans le crépuscule noircissant, les couleurs s'évanouissant, Dean ne sentait plus sa propre odeur, celle du voyeur, celle de ce fantôme dégradé, dégradant, aux milles reflets d'une autre société, d'un autre temps: Dean ne sentait que cette insouciance, celle de l'évasion, de l'inconnu, qui le constituait si bien, maintenant. Âme arraché de son cœur, logique débordant de son économie de gestes, cigarette l'empêchant de respirer, il sentait la mort le constituer de mieux en mieux, dans son paradoxe de vivre pour mourir, un peu plus que la veille. Homme sans hauteur, homme dégradé, il prenait ce plaisir à voir les autres, à envahir celle de la vie des autres. Et ce soir, rien n'y faisait exception: ce n'était qu'elle, ce rendez-vous plus ou moins formel, ce bar simple, qui puait ses poisons liquides, ses alcools transparents.

Habillé de noir, intemporel, enfouissant ses mains dans ses poches, il sentait avec ferveur cette volupté dans son être affamé de rien, de sa solitude. De son demi-sourire absent, de ses lèvres rosés parfumés de cendres, de ces cylindres toxiques, la fumée cachait par moment ses expressions subtiles, ses gestes des plus délicats dans ce corps trop frêle qui constituait ce trop qu'il était, avec ses souvenirs lourds, ses remords incessants.

Lentement, discrètement, il entrait dans le bar, sa cigarette pendant de son être entier, épaules baissés. Tranquillement, il envahissait l'espace de son apparence trop énigmatique, aux traits simplistes de son mystère, de ses traits fatigués, aux rides transparents, aux yeux cernés, brillants. Ses globes bleus ciel, glaciales, derrière ses vitres rebondissant la lumière, cachant l'éclat de ses prunelles, des lunettes strictes camouflait un peu plus ses yeux de leur expression au charme sauvage, à la nostalgie curieuse, à la nonchalance du garçon perdu. Distinguant la silhouette de Cromwell au fond du bar, lèvres trempés dans son verre, il alla lui aussi au comptoir, s'appuyant contre le bois du présentoir.

« Un whisky. »

Faisant un bref signe de tête à Baylee, il lui informait silencieusement sa présence, ne voulant la déranger plus qu'il ne faut. Recevant sa commande quelques secondes après, il glissa les billets sur la table, évitant les contacts humains, désarçonnées, aux frissons impassibles. Verre d'ambre à la main, il se dirigea vers elle, s'asseyant face à elle, figure de biais. Sortant doucement le matériel dans son enveloppe de papier kraft qu'il tenait contre son buste, il se débarrassa de son blazer défraichi.

« Bonsoir », lui dit Hamilton, souffle pesé en un murmure inlassable, dans son anglais tranchant.

Son regard bleu, immonde, rencontrant les chaleureux mais peureux yeux de sa cliente, il se rembruni, son regard descendant contre la table. Se donnant contenance, il porta doucereusement son verre à sa bouche, cachant un peu plus sa barbe de quelques jours, ses poils qui hérissaient dans sa figure qui ne mesurait jamais, qui exprimait avec une désarçonnant dramatisation, son mal de vivre. Face à elle, face à son haleine d'olive, un peu piquante, vinaigré, le goût sec, rude du whisky contrastait vivement, lui qui sentait le liquide trop fort lui bruler la gorge, éteindre son souffle. Cigarette mourant dans ses doigts, il l'éteignit, l'écrasant de son index sale, après leur trinque silencieuse, sans cérémonie.

Le bourbon s'enfonçant dans son gosier, il se reprit, toujours sobrement, avec une discrétion délicate, sortant des clichés de enveloppe, des papiers d'identification copiés des rapports de police. Tournant les A4 devant elle, le papier réfléchissait les lumières jeunes orangés du bar, dans la demi-obscurité qu'ils étaient, au fond du bar, de l'Abîme. Les photographies, soignés, sans être trop léchés, prises sur le vif, montrait un homme qui paraissait absent de son corps, qui cherchait sans cesse, désarmé du bon sens humain, passion vibrant dans ses yeux.

« C'est bien lui? Relevant son regard vers elle, il l'observait avec pudeur, elle qui observait les clichés, qu'il savait effrayé, peut-être de lui -sur ses papiers, peut-être de lui-même, homme aux convictions trop abstraites pour être claires. Il continua, de son ton sobre, qui n'exprimait pas trop, ni assez: Vous le reconnaissez? »

Prenant une deuxième gorgé d'un bourbon qu'il savait trop bon pour lui, il hésita puis fouilla dans son pardessus, au dos de sa chaise.

« Cigarette? »


Demanda-t-il, de manière trop simpliste, tandis qu'il posait doucement un briquet sur la table. C'était qu'il se présentait tel une peinture sans prétention, cachés de lumières et d'ombres: c'était qu'il prenait ses devants pour tenter de ressembler à cet humain, à ce coeur, qu'il avait déjà eut, qui ne lui appartenait plus. Et, après tout, c'était qu'il se rendait compte qu'avant son pouvoir de persuasion, il se rendait compte qu'il l'effrayait peut-être réellement, dans sa complexité caché, dans les lambeaux de ses discussions découpées, à la syllabes près, dans son souffle inlassable, dans cette silhouette, qui, elle le devinait, cachait plus que ses papiers, ses cigarettes puantes.Il cachait son entité complète, sa haine, ses envies.
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Baylee I. Cromwell
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MessageSujet: Re: Him, creator of the knowledge frightens me   Him, creator of the knowledge frightens me Icon_minitimeLun 16 Aoû - 20:03

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Tout ce chamboulait dans ma tête absolument tout, je n’en revenais pas de ce que ma vie devenait depuis quelques jours maintenant. Fermant les yeux j’essayais de ne pas devenir à nouveau faible en y repensant. Je ne pouvais pas nier décemment ma vie, je devais y faire face et enlever la souffrance qui se logeait en moi. Mon cœur serrait essayé de me dire qu’il voulait respirer, qu’il voulait que je lui donne du bonheur et que je le donne à quelqu’un mais, Raphaël n’était-elle pas la bonne personne ? Je ne savais plus rien j’étais perdu totalement perdu. Ma vie n’avait aucun sens elle n’aboutissait à rien. Je ne méritais même pas ma place dans ce monde cruel. Je tremblais essayant de me calmer comme je le pouvais et souffla avec intensité pour essayer d’arrêter ces fichus tremblements. Mais rien à faire c’était la et ce n’était pas prêt de s’arrêter. Je déglutissais doucement et posa ma tête en arrière me mettant à penser à ma mère. Celle qui avait fait de moi ce que j’étais aujourd’hui. Elle n’était plus de ce monde depuis bien trop longtemps maintenant ce que je regrettais tellement… Maman … Je serrais le point éclatant l’olive qui y était et la jeta par terre me fichant des règles pour une fois ! Merde j’étais toujours la pauvre fille à respecter les règles à faire comme tout devait être je ne faisais même pas un faux pas alors pour une fois … Je soufflais doucement et relevait doucement la tête pour attraper mon verre et en boire une gorgée. Fraiche douce mais sauvage à la fois le liquide jaune me descendis le long de mon œsophage me faisant un bien fou. Je posais le verre un peu trop brutalement provoquant un bruit matte ce qui fit retourner le barman vers moi. Je l’incendiais du regard une première mais, je me ravisai sur le champ enfouissant ma tête dans mes deux mains ne sachant pas quoi faire. Je voulais partir, partir courir loin d’ici loin de tout le monde, je voulais me réfugier dans mon lit sous ma couette et pleurer a chaude larme comme je savais le faire depuis tant d’année. Je voulais mourir, je voulais voir cette si belle lame qu’il y avait sur ma table de chevet. Je voulais la sentir me couper la peau. La sentir glisser dans un bruit strident, sentir la douleur encré dans mon cœur se soulager lorsque la lame vient à mon secoure. J’humidifiais mes lèvres regardant mes poignets couvert par le bout de tissus. Je tirais sur la manche pour y voir mes nombreuses cicatrices, mes boursoufflure qui avec le temps n’arrivaient pas à bien cicatrisé. Je les ouvrais tout le temps, il était interdit ou du moins pas conseiller d’ouvrir plusieurs fois une même cicatrice ce n’était pas bon pour la peau. Mais moi je m’en foutais, tant que cette fichu lame pouvait soulager ma souffrance qui était en moi depuis trop longtemps maintenant.

Je soufflais doucement touchant du bout des doigts les cicatrices et imagina la lame fondre sur ma peau ouvrant délicatement ma chair pour laisser couler le sang le long de mes poignets pour rencontrer la paume de mes mains. Je me voyais très bien assise par terre contre le mur me laissant la soulager d’un poids pleurant un peu plus pour me dire que j’étais tout bonnement idiote de faire une telle chose pour apaiser ma souffrance. J’étais stupide et puéril je m’en rendais bien trop compte. Une larme coula le long de ma joue, je l’essuyais rapidement quand je le vis entrer dans le bar. Maladroitement je remis mes manches en place pour ne pas laisser entrapercevoir mes nombreuses horreurs sur ma peau. J’attrapais mon verre pour hydrater ma bouche pâteuse et ne le quitta pas du regard. Ce type me fichait encore plus la trouille que le mec sur lequel il enquêtait. Bordel je ne tenais plus en place … J’inspirais doucement et le vis commander quelque chose. Je regardais alors le mur ne sachant pas quoi faire j’étais tout de même excitée et surtout angoissé de voir ce qu’il allait me dire. Je regardais rapidement dans mon sac si j’avais l’enveloppe avec l’argent convenu. Il était la ce qui me rassura encore plus. Je posais mes mains sur la table le voyant venir à moi. Je souriais plus de peur qu’autre chose. Je le regardais faire, il était tout de même bien bizarre ce type je ne pouvais pas dire le contraire. Il n’avait pas l’air clean du tout. Il était plutôt sale d’après ce que je pouvais constater de ces mains ce qui me fit avoir un haut le cœur. « Bonsoir » murmurais-je au sien. Je plongeais mon regard azur dans le sien tout aussi bleu que le mien. Il était pour un homme plutôt bien foutu, mais ce n’était pas mon genre de mec. Il faut dire que je préférais les femmes depuis ce qu’il m’était arrivé. Je pris une autre olive pour essayer de me calmer et le regarda faire. Il sorti une pochette de son blouson et la posa sur la table. Je regardais son verre, emplit de whisky, boisson qui ne me plaisait pas des masses. Je trouvais cela bien trop fort à mon gout. A la rigueur dans du chocolat c’était meilleur… Je rigolais nerveusement et appuya mon dos contre le dossier comme pour m’éloigner un peu plus de lui. Les photos en taille A4 sortaient de la fameuse pochette me les montrant. Je regardais n’osant pas toucher de mes doigts je ne voulais pas recevoir une réprimande de se part. J’avais bien trop peur. Mon regard brillant dû aux larmes de tout a l’heure trahissait mes émotions j’en étais bien consciente. Lorsqu’il me demanda si c’était bien lui je relevais doucement la tête vers lui et plissa légèrement le nez en voyant son doigts écraser la cigarette. J’avais mal pour lui sur le coup. Il me demandait à présent si je le reconnaissais. Me prenait-il pour une idiote ? J’hochais doucement la tête et poussa lentement les photos vers lui.

« Oui c’est bien lui, je le reconnais sans aucun souci réel. » dis-je en articulant chaque parole pour bien me faire comprendre. J’avais tellement peur. Je ne faisais pas trop confiance en ce type. Mince il me faisait encore plus peur que les autres ! Je tremblais légèrement et croisa les bras quand j’entendis sa proposition. Je haussais les sourcils et souffla un bon coup. « Ouais, je veux bien au point ou j’en suis… » Dis-je pour moi-même mais en parlant à voix haute. Je pris une clope de son paquet et la mit sur le bord de mes lèvres, la tenant de la sorte je pris sans demander la permission son briquet posait sur la table et l’alluma d’un seul coup. Tirant sur celle-ci, sentant la fumée emplir ma gorge je retirais le tabac de ma bouche tout en fermant les yeux. Je laissais mes poumons se remplir de ce doux arome et laissa la fumée sortir par mes narines silencieuse. « Merci » dis-je doucement en le regardant. Je posais mon coude sur la table, mon ongle long du pouce entre mes dents ma clope entre mon index et mon majeure je regardais au loin et continua doucement de fumer celle-ci aimant le gout que cela produisait en moi. Il m’arrivait de temps en temps de fumer mais de moi-même je ne fumais jamais. Bizarre… Je croisais les jambes dans l’autre sens cette fois et dériva ma tête vers lui pour savoir ce qu’il connaissait sur cet homme. « Qu’avez-vous découvert sur lui ? » Dis-je en hochant la tête vers les photos qu’il venait de me montrer. J’étais toute excitée et surtout j’avais peur de ce qu’il allait me dire. Le stresse de la découverte était en moi. Je mis la cendre de la cigarette dans le cendrier et regarda attentivement le détective Hamilton pour savoir ce qu’il savait sur cette personne. J’espérais pour quelque chose de faible et qu’il ne soi en aucun cas dangereux. Je déglutissais doucement à en oublier les autres …


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MessageSujet: Re: Him, creator of the knowledge frightens me   Him, creator of the knowledge frightens me Icon_minitimeVen 20 Aoû - 5:59

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The savior of the man resides in his fall.



Je savais que je l'effrayait. Je savais, au fond, que j'étais peut-être lui qui la suivait. Que j'étais lui qui, malgré tout, malgré ma sourde volonté de ne pas dépérir, j'étais lui reprenait ce rôle d'agresseur, de truand. Je savais que je me déguisais trop bien pour jouer ce rôle. Je savais que je n'appartenais pas à cette catégorie d'hommes qui voulaient s'excuser, se faire pardonner. Je savais que ça me représentait bien, ce rôle dégueulasse, malgré cette envie de démentir celui que j'étais, ce que je voulais inspirer.

Mais je ne pouvais m'empêcher de mettre ces couvertures. Et ça m'empêchait de vivre. Et ça me permettrait de continuer à vivre, dans l'absence de regrets, de sentiments. Avec mes excès temporaires, avec le noir que je m'enrobait si bien, j'appréciais peut-être cet éloignement que jouissait, loin du type humain, plus près de la victime, plus près de la vérité. Face à moi, de marbre, coeur brisé, de se voir paradoxalement dans cette position qui n'était tellement pas la mienne, je souris, aigre.

Emprisonnant ma bouche dans le verre, je m'empêchais de la rassurer, ne voulant pas me fragiliser. Ne voulant surtout pas m'approcher d'elle, me sachant imprévisible, dans mon inhumanité superficielle. Je voulais l'aider, après tout. Me brûlant la gorge, appréciant l'incendie qui se répandait en mon être, je reprenais mon expression inflexible, les lèvres légèrement tremblantes. Rencontrant son regard, semblable au sien, je trouvai cette apparence, en contraste avec la mienne. Légère, fragile, Baylee, entière, se représentait comme cette jeune femme sans chance, trop d'un amour secret.

Je m'empêchais de vivre, dans ses moments devenus durs, à affronter cette humanité qui compatissait, qui cherchait à se faire pardonner. J'avais fait parti de ses lâches, sans vergogne, sans courage, plein d'une tendresse indéfinissable. Ses gens qui changeaient. Mon regard perdant de son insistance normale, je me rembrunis, la sentant s'éloigner, se refroidir. Écrasant ma cigarette contre ma main, je ne sentis rien. C'était l'extérieur, que je ressentais. C'était elle, qui tressaillait.

Je n'avais pas tremblé. Je vivais bien, dans cet état circonstanciel, infini. Je vivais dans le paradoxe. Je vivais dans la mort.

Je sortis le matériel, le posant sur la table, lui proposant une cigarette. Et, ne prenant le temps de l'épier, je repris mon briquet, l'alluma, tenta de détendre en moi cette curiosité, cette part de vérité qu'elle ne m'avait pas avoué. Bizarrement, elle entama:

« Qu’avez-vous découvert sur lui ? »

Je la regardai, essayant de voir le poids de ses mots, si futile. Sans la juger, je repris, miroir d'elle-même, plus sobre:

« Et qu'est-ce que j'aurais dû découvrir sur vous? »

L'interrogeant du regard, je la sentais changer. Mais je ne voulais pas d'aveux: je voulais seulement des réponses. Et mon regard finit par s'affiner, s'adoucir. Je me souvenais que je n'étais pas là pour la juger. J'abaissais le regard, pour freiner sa peur -ou espérer la ralentir, peut-être, attendant quelconque histoire.
Je savais que ça l'indisposait. Mais je n'étais juge ni ami: je n'étais rien. Tout simplement, j'étais peut-être seulement un homme qui essayait de comprendre, sans grande récompense personnelle, retrouvant le plaisir d'épier, de découvrir. Fumant péniblement, je regardai l'extérieur, ne voulant l'intimider: je comprenais ce comportement humain, peu habitué à se confier. Je comprenais ma propre initiation de la faire avouer, sans grande conséquence. C'est que j'avais les histoires éparpillées et, sans la sienne, je savais que je n'arriverais à rien qu'à des présomptions.

Surtout avec cette haine qu'elle entretenait à l'égard des hommes, que je sentais trop bien.

« Ceci reste confidentiel, évidemment. »

Tentant de la convaincre bêtement, je tentais vers elle des yeux un peu plus humains, un peu meilleurs. C'est que, pour entendre ses confidences, je devais me rendre plus vulnérable. C'est que je devais sentir les cendres et les étincelles de ma cigarette retomber contre le monstre que j'étais devenu. Contre cet amant insatisfait, nostalgique. Contre ce personnage banal, caricaturée dans son sombre profil. Contre cet homme sans impact, qui avait brisé l'intact, qui avait tué l'increvable. Contre cet amoureux éternel, qui, s'était tué pour la laisser vivre, en ignorant le prix de sa souffrance.

C'était que je me voyais mourir, pour vivre.
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MessageSujet: Re: Him, creator of the knowledge frightens me   Him, creator of the knowledge frightens me Icon_minitimeSam 28 Aoû - 11:47

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La clope entre mes deux doigts je regardais toujours les photos qu’il venait de me montrer, la fumée s’échappait allant en l’air faisant des mouvements bizarre. Je me mis à la regarder quelques secondes puis attrapa mon verre que je sirotais quelques seconde histoire de me rafraichir la gorge. Je le posais sans un bruit et soupira longuement. Je n’aurais jamais qu’un jour je puisse faire appel à un détective privé, comment en étais-je arrivé la ? Moi-même je ne le savais pas, mais c’est la peur et le manque de courage qui ma mené à lui. Lui un si bon détective assez réputé d’après ce que j’avais pu entendre alors pourquoi ne pas lui faire confiance ? Il me faisait peur je devais tout de même l’avouer … Mais c’était normal non ? Les types dans son genre son plutôt mystérieux, effacé et ténébreux. Lui non seulement il me faisait peur mais, en plus il me foutait la chocotte. Merde il avait une façon de me regarder à travers ses yeux bleu ciel qui me donnait des frissons dans le dos. Sa façon d’agir, de parler, tout en lui provoquer mon sens d’attention. Je regardais ses moindre faits et gestes ne voulant pas être prise au dépourvu ne voulant pas paraitre pour la plus faible, bien que ça soit réellement le cas malheureusement… J’inhalais la fumée dans l’air et posa mes lèvres sur le filtre de la cigarette aspirant doucement laissant celle-ci passer dans ma gorge et descendre avec douceur et soulagement dans mes poumons. J’étais faible, une pauvre petite fille fragile. Fumer … Depuis quand ? J’avais tout arrêté, j’avais arrêté la clope, j’avais arrêté de me tailler les veines, les tentatives de suicide et voilà que maintenant vu la vie que je mène je me remets à fumer… allais-je me remettre à vouloir me couper la peau ? Sentir cette lame lisse contre la peau tiède de mon corps et d’un coup sec tiré pour l’ouvrir et sentir ce filet de sang couler sur la peau de mon poignet ? Rien que d’y penser j’en avais la chair de poule mais, surtout une démangeaison dans les poignets. Je voulais la retrouver, ma meilleure amie, celle qui était constamment avec moi la nuit. Poser sur la table de chevet à me regarder dormir n’attendant qu’une seule et unique chose. Me couper la peau. Fut une époque ou l’envie était tellement grande que je n’attendais pas d’être chez moi pour le faire. Un ciseau, un compas, n’importe quoi faisait l’affaire… J’étais une grande malade et je m’en rendais compte… Je devrais peut être consulter ? Mais depuis quand une psychologue va voir une autre psychologue ? Je rigolais doucement pour moi-même, imaginant la scène et la tête de plusieurs de mes patients en apprenant que je ne pouvais plus exercer tout simplement parce que moi-même j’allais voir un psychologue pour me soigner. La bonne blague.

Je relevais doucement la tête vers Hamilton, et le regarda boire et aussi fumer. Il faisait peur à voir, mais surtout il donnait envie de compassion. Il avait l’air mal en point, mais ça ce n’était pas mon problème … Je restais la perplexe sans parler posant mon dos sur le dossier de ma chaise ne préférant pas être si proche de lui que cela. Je n’aimais pas la proximité avec les hommes et ce n’était pas prêt de changer. Même si j’avais couché avec Raphaël, rien ne changerait, il était seul c’est tout. C’était si différent. Je concevais bien que je changeais, mais aussi radicalement non. Je voulais prendre mon temps, voir si j’étais prête à enfin devenir une nouvelle Baylee. Ce qui n’était pas près d’arriver … Lorsque sa voix raisonna dans mes oreilles, je relevais complètement la tête et plongea mon regard dans le sien essayant de comprendre ce qu’il était en train de me faire. Pourquoi me demandait-il cela ? Ce n’était pas prévu que je lui raconte quoi que se soit sur moi, sur mon passé sur ma vie… Mon cauchemar devrais-je plutôt dire. Je sentis mon cœur se serrait restant loin de moi. Mon sang se figea lui aussi comme si tout mon corps avait compris que la question était tout de même horrible. Je ne racontais jamais cette partie la de ma vie… J’avais tellement de mal … Je sentis mon visage blanchir et mon front avoir une sueur. Je déglutissais amèrement et rigola de nervosité commençant à plus fumer ma clope. Je restais là, la clope au bec à fumer comme une pauvre dingue et à me calmer pour comprendre le sens de sa phrase. Je m’en fichais que cela reste confidentiel ! Je ne voulais en aucun cas dire ce qui m’était arrivé. Ce qui était sûr c’est que le garçon en question n’avait aucun rapport avec mes viols, non je l’aurais reconnu. Puis il était bien trop jeune pour avoir été la. Je détournais le regard rapidement du sien et commença à me ronger l’ongle du pouce. J’étais extrêmement gênée de la situation et ça pas besoin de le dire il l’avait très bien comprit tout seul comme un grand. « Ecoutez, je ne vois pas en quoi sa concerne… Votre enquête ! Ma vie n’a aucun rapport avec ça ! » Dis-je sans le regarder d’une façon vexée et blessée. Je secouais la tête et me leva allant vers le comptoir et commanda cette fois plusieurs shooter. Six plus exactement, trois gouts différents, fraise, chocolat et caramel. Je payais le tout et les apporta sur notre table posant mes fesses sur la chaise et soupira longuement. Je finissais ma clope et l’écrasa dans le cendrier bêtement. Je pris le premier petit verre à la fraise et le bus cul sec le posant sur la table fortement. Je fis de même avec le caramel et regarda Hamilton droit dans les yeux sans siller et me mordis doucement la lèvre inférieur.

« Ecoutez… C’est compliqué … Lorsque j’étais âgée de sept ans, je vivais en Amérique, New-York plus précisément. Et un jour alors que je rentrais de cours, j’étais dans ma chambre avec ma mère quand un coup de feu a retentit dans la maison. » Dis-je doucement d’une voix calme. J’inspirais doucement pour la suite… « Ma mère m’a demandé de me cacher sous le lit … Ce que je fis. Un homme est rentré dans ma chambre et a battu sauvagement ma mère de coup de couteau dans le ventre abusant d’elle par la même occasion. » Je tremblais légèrement, en repensant à tout cela. Le coup de feu retentit dans ma tête, ce souvenir qui ne partirait jamais …. Non jamais, ancré en moi pour l’éternité… « Tout cela sous mes yeux. Je ne sais pas si le type savait que j’étais la… Mais je n’ai pas bougé, c’est la police qui m’a retrouvé sous le lit … J’ai été traumatisé… J’ai appris récemment que ce type serait en prison… » Dis-je doucement en baissant les yeux. Je ne voyais donc aucun rapport avec l’enquête. Non puis même si jamais il aurait été le tueur, ce n’était pas possible il était bien trop jeune il avait surement mon âge … Je pris le shooter au chocolat et le bus cul sec cette fois aussi et m’essuya la bouche doucement avec mon doigt.
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