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 Un verre de trop peu vous faire déraper ... [TERMINE]

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Baylee I. Cromwell
Baylee I. Cromwell

    I'm Lost, I'm Sad,
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MessageSujet: Un verre de trop peu vous faire déraper ... [TERMINE]   Un verre de trop peu vous faire déraper ... [TERMINE] Icon_minitimeJeu 29 Juil - 18:55

Un des plus grands bonheurs de cette vie, c'est l'amitié ; et l'un des bonheurs de l'amitié,
c'est d'avoir à qui confier un secret.

Un verre de trop peu vous faire déraper ... [TERMINE] 2z50mwy Un verre de trop peu vous faire déraper ... [TERMINE] 11rxav4 Un verre de trop peu vous faire déraper ... [TERMINE] 1z2d3kl Un verre de trop peu vous faire déraper ... [TERMINE] Oti8on



Le mur était blanc, comme de la neige, ou plutôt crème comme un yaourt … En fait je n’en savais rien, plus je le regardais et plus il me paraissait moche. Je devais envisager de le repeindre… Cela ne me couterait pas grand-chose, je savais peindre et il me suffirait de prendre un week-end pour faire le tout. Allongée sur le canapé les bras derrière la tête je regardais maintenant le plafond, qui lui était d’un blanc clair et lumineux. Il faut dire qu’aujourd’hui à Brisbane le temps était parfait. Les jambes croisaient elles aussi je soufflais doucement pour enlever une mèche qui tombait sur mon visage mais en vain. La mèche avait décidé de se rebeller et de ne pas sortir de sur mon visage. Je ruminais doucement et secoua la tête afin qu’elle puisse partir. Au lieu de l’enlever j’en mis encore plus et rigolait bêtement de moi-même. Il faut dire que j’étais nerveuse, anxieuse aussi. Aujourd’hui était un jour a part, un nouveau jour pour moi. J’avais rendez vous avec un garçon … Moi Baylee Iliana Cromwell… Qui l’aurait cru ? Personne … Il faut croire que tout change un jour ou l’autre, mais cela ne voulait pas pour autant dire que j’oubliais mon passé. J’aimerais pourtant l’oublier, ouvrir une autre porte et ne plus m’en rappeler mais ça ne marchait pas comme cela. Non le cerveau était doté d’une mémoire impressionnable et elle peut surprendre par moment. Suivant les personnes les souvenirs commencent à rester à partir de l’âge de deux trois ans. Pour ma part s’était le cas, ils étaient la et restaient ancré ils se tenaient fermement et avait limite planté des broches en fer dans mes nerfs pour ne plus partir. Comme s’ils voulaient me dire que ce qui faisait parti de moi serait toujours la jusqu’à ma mort. Etant moi-même psychologue je savais très bien que les souvenirs ne partaient pas comme ça du jour au lendemain et que temps que l’on y pense il sera la présent a chaque jour, chaque matin ou vous ouvrez un œil … Je devrais sortir de cette dépression plus facilement que les autres, mais non j’étais comme mes patients, je n’obéissais pas aux règles je restais dans ma bulle à me morfondre jusqu’à ce que je n’en puisse plus. Mais aujourd’hui serait un autre jour ? Je l’esperais un peu. Je voulais être une fille normale, une fille comme Jude. Elle, elle était libre et faisait ce dont elle voulait. Elle pouvait coucher avec n’importe quoi sans se soucier du reste elle vivait et croquer la vie a pleine dent. En repensant à elle j’eus un frisson dans tout le corps et me remémora notre nuit torride il n’y a pas si longtemps. Ses cris, ses caresses sa langue contre mon corps m’avait fait frémir jusqu’au septième ciel. C’était la première a m’avoir procuré ce genre de sensation comme si elle était habitué à coucher avec des filles alors qu’en fait elle ne couchait qu’avec des hommes. Je me mordais doucement la lèvre et cambra le dos en arrière rien qu’en imaginant une nouvelle nuit avec elle. Il fallait que je me change les idées sinon mont aux d’hormones va s’accroitre … Je me levais doucement et m’étira longuement en baillant et regarda l’horloge et son tic tac permanent. Il était bientôt l’heure de mon rendez-vous avec Raphaël. C’était un de mes patient et son rendez vous m’avait plus que surprise, mais j’avais une réelle confiance en lui.

Une fois debout je clopinais dans la chambre et me déshabilla rapidement me retrouvant en petite culotte en dentelle bleu nuit et un soutiens gorge push-up tout aussi bleu nuit. Je me regardais dans le miroir pour la première fois depuis plus d’un mois. J’étais la pâle tel un fantôme, mon corps, sveltes et mince reflétait devant moi. Je me touchais les cheveux et le visage. Parfois j’en venais a ne plus savoir à quoi je ressemblais. J’avais des cernes violacée dû a la fatigue et à mes nuit agités à cause des cauchemars répétitif. Je déglutissais doucement et descendis ma main vers ma poitrine. Elle était parfaite, je l’aimais, bien galbé rentrant dans une main, mes seins n’étaient pas ce que j’avais de plus moche sur mon corps. Je baissais ma tête et porta ma main sur mon nombril. Le piercing au diamant bleu brillait et faisait des éclats dans la chambre grâce a un rayon de soleil couchant. Je souriais doucement et le toucha doucement. Il était la depuis tellement de temps. Bien avant que je ne me face violer. En y repensant mon corps fut pris de tremblement mais je secouais légèrement la tête et me retourna pour fourrer ma tête dans mon armoire. Que pouvais-je bien mettre pour cette soirée ? Quelque chose de simple mais de jolie… Pas de robe, non cela était bien trop sexy et ce n’était pas mon style, même si j’avais une tonne de robe que j’achetais dans l’espoir de les mettre… Mais je n’y arrivais pas. Un jour peut être … Je pris un jean foncé pratiquement noir, slim et l’enfila. Il était taille basse et faisait ressortir mes fesses. Bon sang comment pouvais-je mettre ça pour aller voir un homme. Je me retenais de ne pas l’enlever et mis un débardeur blanc puis une chemise à carreaux la laissant ouverte de façon a ce que l’on puisse voir mon débardeur. Je mis pour la première fois depuis le congre des psychologues mes talons aiguilles noire ce qui me fit grandir de près de dix centimètre et souffla un bon coup. Ce n’est que Raphaël, ce n’est que Raphaël… Il fallait que je me dise cela… Je pris ma trousse de maquillage, me demandant si ce qu’il y avait dedans n’était pas périmé à force … Je regardais le tout et me maquilla très légèrement. Je mis en valeur mes yeux bleu turquoise avec du liner sur les yeux et du mascara pour courbé mes cils. Une touche de rouge à lèvre et me retins a nouveau pour ne pas tout enlever. Je courus prendre mon sac et sorti de mon appartement en claquant la porte et la ferma a clé.

Je partais pour le voir, mais en moi je voulais faire demi-tour pour me changer, mettre quelque chose d’ample et me démaquiller, mais il fallait que je profite de la vie que je profite de cette soirée… On avait convenue notre rendez vous au family night club, un bar musical qui faisait aussi boite de nuit mais l’avantage c’est que les deux salles était séparé … je marchais doucement, préférant ne pas prendre le bus, de toute façon ce n’était pas si loin que cela. La nuit tombait de plus en plus et la lune prenait enfin place dans le ciel. Les étoiles brillaient par ci par là et les gens marchaient eux aussi pour se diriger vers des bars ou tout autre endroit ou l’on puisse s’amuser. Je tenais mon sac contre moi et marchais la tête basse n’aimant pas regarder les gens en face. Mes tallons aiguilles raisonnaient sur le sol ce qui me faisait tout de même bizarre puisque j’avais l’habitude de ne pas entendre mes pas dû à mes baskets… Je tournais vers la droite et vis le panneau du Family Night Club. Mon cœur et mon estomac se serra violemment. J’étais en panique. J’inspirais doucement mon cœur battant la chamade. J’avais chaud tout à coup et je souriais nerveusement au videur. J’entrais sans difficulté dans le bâtiment. Je cherchais rapidement sur les canapés de la salle si je le voyais mais il n’était pas encore arrivé. Je passais par le comptoir rapidement. « Bonsoir, deux verres et une bouteille de bayle s’il vous plait. » dis-je en souriant légèrement au serveur.Je fis demi tour pour m’installer sur un canapé a la vue de la porte d’entrée pour qu’il puisse me voir. Je soufflais doucement et posa mon sac à côté de moi. Je fermais les yeux doucement me laissant envahir par la musique qui éclatait fortement dans la pièce. J’entendais des brouhahas et le serveur venir poser la bouteille et des verres, puisque j’avais commandé pour deux. Raphaël prendrait ce qu’il voudrait une fois ici. Je croisais les jambes et essayait de me raisonner pour ne pas partir d’ici en courant comme une folle.


Dernière édition par Baylee I. Cromwell le Mer 11 Aoû - 17:54, édité 1 fois
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Raphaël C. Anderson
Raphaël C. Anderson

RAPHAËL — « You jump, I jump. Right ? »


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MessageSujet: Re: Un verre de trop peu vous faire déraper ... [TERMINE]   Un verre de trop peu vous faire déraper ... [TERMINE] Icon_minitimeVen 30 Juil - 1:43

Un verre de trop peu vous faire déraper ... [TERMINE] Eravin4wq0 Un verre de trop peu vous faire déraper ... [TERMINE] 23w6078 Un verre de trop peu vous faire déraper ... [TERMINE] 2edoxsz_th
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Musique
« Do you know, that everyday's the first of the rest of your life »

Un souffle. Un bruit. Une respiration régulière. Une légère musique. Contrairement à ce que nous pourrions croire, ces sons n'ont rien en commun. Et pourtant, ils peuvent s'entremêler. A cet instant précis, par exemple, Raphaël entendait le souffle de la légère brise qui s'était installée sur la ville. Il percevait le bruit habituel d'une personne montant l'escalier de son immeuble. Il pouvait distinguer le léger son produit par sa respiration, qui se voulait être lente. Et tout ses sons étaient accompagnés par la douce intonation d'une voix superposée à quelques instruments. Les yeux fermés, assis à même le sol, le dos contre le mur foncé de mon appartement, il laissait son esprit vagabonder. Des pensés toutes différentes les unes des autres se heurtaient dans sa tête. Mais aucune ne réussit à attirer son attention bien longtemps. Soudain, un nom lui vint à l'esprit : Baylee Cromwell. Raphaël ouvrit les yeux puis se dépêcha de tourner la tête vers l'objet qui lui servait d'horloge. Il était dans les temps. Parfait. Lentement, il tenta de se relever pour se propulser sur ses jambes. Il mit quelques instants à se stabiliser parfaitement. Le regard fixé droit devant lui, Anderson força son corps à se maintenir droit et immobile avant de décréter qu'il était temps d'aller se préparer.
Il entra alors dans la petite pièce qui lui servait de salle de bain pour en ressortir une quinzaine de minutes plus tard, habillé d'un jean bleu et d'un t-shirt noir. Il attrapa son blouson et l'enfila avant de se déplacer en direction de la porte pour sortir. Machinalement, il glissa sa main dans la poche de sa veste dans l'espoir de toucher du bout des doigts le sachet qui devait se trouver sagement posé au fond. Il fut rassuré de le trouver positionner à sa place. C'est le sourire aux lèvres que Raphaël son appartement pour se rendre au « family night club », fameux night club de Brisbane.

Une fois hors de son immeuble, la brise qui avait paru n'être que très légère lorsqu'il était encore à l'intérieur, paraissait beaucoup plus mordante. N'étant pas extrêmement loin du lieu de rendez-vous -et étant en avance-, il décida de marcher jusqu'au lieu de son rendez-vous et de ne pas utiliser de taxi ou de transport en commun. Raphaël paraissait heureux de rencontrer Baylee hors du cadre de l'hôpital. Elle lui avait toujours paru sympathique et la dernière consultation à laquelle il était allé lui avait appris que lui et sa psychologue avaient beaucoup plus de choses en commun qu'il le pensait. Être plongé dans ses pensées permit à Raphaël de ne pas voir le temps passer, rendant les longues minutes de marche très courtes.

Une fois devant le night club, Raphaël ne prit pas le temps de chercher Baylee en dehors du bâtiment, se disant qu'il se pouvait qu'elle soit déjà arrivée. Il entra alors sans aucune difficulté. L'intérieur du club était illuminé par différentes lumières -colorées ou non - qui ne laissaient presque aucun coin dans l'ombre. Il resta immobile pendant quelques secondes. Son regard fit le tour de la salle avant de rencontrer les prunelles claires de Baylee. D'un pas lent, il s'avança au milieu de la foule de personne qui se trouvait au centre de la salle, pour rejoindre sa psychologue. « Bonsoir Baylee. » dit-il en s'asseyant à côté d'elle en laissant un sourire amical se dessiner sur ses lèvres.

(Désolée, c'est minable, mais je voulais absolument répondre ce soir parce que sinon ça allait te faire attendre demain soir voir après demain, sauf que là, à 1h42 du matin, j'ai pas énormément d'inspiration XDDD)
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Baylee I. Cromwell
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MessageSujet: Re: Un verre de trop peu vous faire déraper ... [TERMINE]   Un verre de trop peu vous faire déraper ... [TERMINE] Icon_minitimeVen 30 Juil - 15:18

Un des plus grands bonheurs de cette vie, c'est l'amitié ; et l'un des bonheurs de l'amitié,
c'est d'avoir à qui confier un secret.

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aucun rapport mais je l'aime tellement ... MUSIQUE

Je n’aurais jamais cru qu’un jour j’accepterais l’invitation d’un garçon, qui plus est un de mes patients. Il faut croire que la page commençait peut être à se tourner mais lentement, à sa façon. J’étais un peu heureuse de changer, j’avais vingt deux ans il était peut être temps que j’y arrive voilà, maintenant huit ans que cela s’était produit et je pouvais y arriver. Il me suffisait d’y croire plus que nécessaire. Je m’étais fait belle, bien trop belle pour cette soirée… Du moins pour moi, talon aiguille jean slim taille basse et chemise a carreaux s’était tout de même sexy. Je devais surement être parano tout simplement parce que j’allais voir un garçon. Je me regarder encore et me retenait de plus en plus pour ne pas partir. Je voulais partir en courant comme une folle… La douce et belle musique raisonnait dans la pièce telle une douce symphonie. Passant du rock à de la pop ou de l’électro on pouvait trouver tout style de musique dans ce night club. C’est ce que j’aimais chez eux, voilà pourquoi j’y allais souvent du moins quand je voulais rencontrer une jeune femme afin de pouvoir passer une nuit des plus sensuelle et sexuel. Peu de personne savaient que j’étais bisexuelle, beaucoup me prenait tout simplement pour une homosexuelle mais, personne ne se doute une seule seconde que lorsque je croise un homme plutôt mignon j’ai tout aussi envie qu’eux de l’accoster et de lui montrer que je suis là. Mais mon courage n’est jamais la dans ces moments la. J’aimerais tant pouvoir franchir le cap et me dire qu’il faudrait qu’un jour je cesse de penser à mes viols quand je croise un homme beau. J’avais des patients extrêmement mignon, tel que Raphaël ou bien Lukà… Mais à quoi bon ? Je ne pouvais pas mélanger travail et vie privée. Je soupirais doucement et releva la tête pour regarder dans la salle quand je le vis. Il était la à l’entrée. Il me regardait de son regard azur intense. Mon cœur fit un raté comme si j’étais heureuse et contente de le voir. Non loin de la mais tout de même, pourquoi je faisais attention à lui depuis notre dernier rendez-vous à l’hôpital ? Le fait qu’il ait franchit la distance qu’il soit rentré dans ma bulle changeait la donne ? Plein de questions me venait en tête et je ne le quittais pas des yeux le regardant venir à moi. Il avait l’air un peu défoncé. Ses yeux étaient eux aussi plein de cernes. Raphaël avait des problèmes de drogue et ça je l’avais très vite deviné. De nature discrète et sachant que l’on n’aime pas forcément qu’on nous force je préférais ne pas lui en parler, j’avais attendu qu’il se décide tout seul à m’en parler quand il jugerait que ça serait le bon moment. Je n’étais pas ce genre de psychologue qui essaie de vous arracher les mots. Non bien au contraire… Je souriais doucement en le voyant se rapprocher et lorsque sa voix retentit dans mes oreilles je me mordis doucement la lèvre et lui fit un de mes plus beaux sourires. Je le regardais s’assoir et je me décalais un peu pour qu’il ait un peu plus de place. Le fait qu’il m’appel par mon prénom me faisait très bizarre mais le son qui en ressortais me fit plus frissonner qu’autre chose. « Bonsoir Raphaël, comment allez-vous ? » dis-je naturellement, ayant l’habitude de le vouvoyer. Je passais ma main dans mes cheveux bouclés les mettant en arrière et pris mon verre pour en boire une petite gorgée. « Je pense que l’on peut se tutoyer ? J’ai aussi pris deux verres une bouteille de Bayle. Et oui, j’aime cet alcool… comme quoi je porte bien ce prénom. » Dis-je bêtement. Je parlais pour rien et je rougis sur le coup en m’en rendant compte. J’étais stupide, je parlais pour rien dire à chaque fois que je stressais ou que j’étais mal à l’aise Mon cœur battait irrégulièrement comme d’habitude à cause de mes problèmes de santés et je toussais légèrement en posant le verre.

Je regardais mes vêtements à nouveaux, je ne voulais pas qu’il pense que je m’étais faite belle pour lui, même si je devais l’avouer s’était tout de même le cas. Je n’allais quand même pas sortir habillé comme tous les jours… J’étais sorti comme quand je sortais en boite tout simplement, mais comme la s’était un garçon j’y faisais encore plus attention… Je soupirais doucement et appuya mon dos sur le dossier du canapé histoire de trouver une bonne position pour être confortable. Ce que je trouvai rapidement. La musique changea laissant place à du David guetta, musique que j’aimais bien. Elle était tellement bien pour danser et se déhancher sur la piste. Mais s’était surtout à éviter pour moi.

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Raphaël C. Anderson
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MessageSujet: Re: Un verre de trop peu vous faire déraper ... [TERMINE]   Un verre de trop peu vous faire déraper ... [TERMINE] Icon_minitimeMer 11 Aoû - 1:00

Musique
« You came along and captured me. Now I'm a prisoner of your eyes. Trapped in time, i can not leave you. I'm just a prisoner of your eyes »


Toute cette histoire … c'était étrange. Se retrouver face à sa psychologue hors de l'hôpital troublait légèrement Raphaël. Du moins, pendant les quelques minutes où il croisa son regard pour la première fois de la soirée. Elle était assise sur une sorte de canapé et semblait attendre qu'il arrive. Lui, s'avançait lentement dans la pièce en lui adressant un sourire. Certains auraient pu se demander pourquoi il avait décidé de l'inviter, de la voir en tant “qu'amie” -ou du moins, connaissance-. Parce qu'il en avait envie, tout simplement. Baylee était une personne qu'il trouvait très sympathique. Elle avait su être à l'écoute sans pour autant lui demander de conter des détails qu'il ne voulait pas avoir à dévoiler. Elle avait réussit à respecter son silence pendant de très longues minutes qui avait quelque fois paru durer des heures au jeune homme. Pendant ces instants, sa seule occupation était de se plonger dans une sorte de mutisme que la psychologue aurait très bien pu tenter de stopper en posant toutes sortes de questions plus énervantes les unes que les autres. Cependant, elle n'avait pas du tout réagit comme ça et avait plutôt laissé le temps défiler pour que Raphaël puisse trouver le bon moment, celui où il réussirait enfin à ouvrir la bouche.

Très vite, le jeune homme arriva en face de Baylee puis la salua. Il ne manqua pas de remarquer la façon dont elle était habillée. Elle ne portait rien de très original, mais il ne l'avait jamais vu porter de chaussures à talons. Ce détail surprit quelque peu Raphaël, mais ce sentiment le quitta très rapidement. « Bonsoir Raphaël, comment allez-vous ? » demanda Baylee lorsqu'il fut assis non loin d'elle. Contrairement à la psychologue qui avait paru légèrement surprise qu'il l'appelle par son prénom, Raphaël était habitué. Sans laisser le temps à son interlocuteur de répondre, elle prit la parole de nouveau. « Je pense que l’on peut se tutoyer ? J’ai aussi pris deux verres une bouteille de Bayle. Et oui, j’aime cet alcool… comme quoi je porte bien ce prénom. » Se tutoyer … bien évidemment qu'ils pouvaient. Après tout, n'avait-il pas précisé qu'il souhaitait la voir hors de l'hôpital en tant que connaissance et non en tant que psychologue ? Un sourire se dessina sur les lèvres d'Anderson lorsqu'il commença à parler. « Je vais bien et toi ? » il marqua une pose, se rendant compte que contrairement à ce qu'il avait imaginé, aucune sensation étrange ne l'avait envahit lorsqu'il avait tutoyé Baylee pour la première fois. Il était totalement confiant et sûr de ce qu'il faisait.

Lentement, il attrapa la bouteille qui se trouvait devant les deux jeunes gens et se servit du précieux liquide avant de porter le verre à ses lèvres et de laisser l'alcool descendre rapidement dans son gosier, ce qui produisit une sensation qui lui sembla familière. « Tu viens souvent ici ? » questionna-t-il sur un ton naturel. En réalité, ce n'était pas vraiment pour connaître les habitudes de la jeune femme qu'il avait posé cette question, mais plus pour engager la conversation. Il ne pu s'empêcher de fixer les iris clairs de Baylee. « Au fait, je ne t'ai pas encore remercié … » commença-t-il avant de s'arrêter au milieu de sa phrase. Parler des consultations n'était peut-être pas une très bonne idée. Surtout depuis les évènements qui avaient légèrement perturbé leur dernière séance. Les images de ce jour revinrent subitement dans la mémoire du jeune homme. La panique qu'il avait lu dans les yeux de sa psychologue, le regard qu'elle lui avait jeté lorsqu'il avait osé la toucher pour la réconforter, les cris qu'elle avait poussé sans raison apparente … Puis, il fut de nouveau projeté dans la réalité et se rendit compte qu'il n'avait pas terminé de parler. « Je ne t'ai pas encore remercié pour … pour … Arff non, fais comme si je n'avais rien dit. » dit-il en lui adressant un sourire radieux pour ne pas la vexer avant de saisir son verre une seconde fois pour boire une nouvelle gorgée

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MessageSujet: Re: Un verre de trop peu vous faire déraper ... [TERMINE]   Un verre de trop peu vous faire déraper ... [TERMINE] Icon_minitimeMer 11 Aoû - 10:04

I kidnapped you, this night it's our, made by me likes just for night.
Give me a dream. Give me hope...

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Douce et sensuelle elle retentissait dans la pièce telle une mélodie qui vous envoute et fait de vous quelqu’un d’autre. Le son qui sortait des enceintes me faisait frissonner. Douce tel un amour inconditionnel. Cette chanson était pour tout les amoureux de la pièce, ce qui pouvait vite ce confirmer puisque pas mal de gens se mettez sur la piste de danse pour danser un slow. Je les regardais d’un œil aguicheur. J’aimerais pouvoir faire ça moi aussi, faire comme tout le monde, les gens ne se doutent pas une seule seconde que leur vie et mieux que certaines. Ils se plaignent, font d’eux des être malheureux car ils ont raté leurs études ou tout simplement car ils ont rompus avec leur petit ami… Mais ceux qui on assistés aux meurtres de leurs parents ? Ceux qui on était violé deux fois ? Que devraient-ils faire ? Se pendre ? Il y a plusieurs taux de souffrance, nous le savions tous. Mais lorsqu’on voit les gens pour une rupture, je n’ose même pas imaginer ce que cela serait s’ils se faisaient menacer d’un couteau sous la gorge comme moi je l’ai subit alors que je n’avais que quatorze ans… Je ne pouvais pas aller les voir et leurs dire « Hey, salut ! Tu sais tu fais trop de genre dans ta dépression, cool quoi un de perdu dix de retrouvé… » Non je ne le pouvais pas bien que parfois ça me démangeais fortement la langue. Mais je me la mordais plus que ce que je ne parlais … J’étais ainsi, je ne pouvais pas franchir certaines limite de moi-même. C’est comme si je me faisais tourner la page alors que je sais très bien qu’après cette page c’est le vide, il n’y a rien, personne pour moi. Autant mourir si je tourne la page. A chaque fois que j’ai tourné la page quelque chose d’affreux m’arrivait. Je ne veux plus souffrir. Qui le souhaiterait ? Un sadique, un masochiste, hors je n’étais pas de la sorte. Même dans mes relations sexuelles j’étais plutôt douce. Il faut dire que je ne couchais qu’avec des femmes, je n’arrivais pas à coucher avec les hommes, pourtant ce n’est pas l’envie qui me manque. Rien que d’y penser j’avais honte. Comment avoir envie de coucher avec un homme après avoir subit tout cela ? Je me le demandais tellement de fois qu’à force je me prenais pour une idiote. Je savais que je devrais voir un psychologue … Mais à quoi bon ? J’en avais vu durant mon enfance ça n’avait servit à rien, voilà pourquoi je respectais le silence de mes patients, je savais ce que c’était la souffrance ! La douleur n’est qu’éphémère, voilà ce que l’on me répétait à longueur de journée. Ils n’avaient pas compris que j’étais arrivé à bout de mes souffrances je ne pouvais pas aller plus loin. J’étais foutu, j’étais morte a l’intérieur, je n’avais plus aucun espoir de survie. J’étouffais et j’étouffe toujours. Je suffoque cherchant de quoi me ramener à la raison mais je n’y arrivais pas. Personne n’y arrivait. Pas même lorsque je voyais Jude …

J’inhalais une bouffé d’air et regarda mon verre vide. Je pris la bouteille et remplit mon verre et le bu cul sec. Je le posais sèchement sur la table et le remplit à nouveau. Le Bayle cette douce liqueur épaisse au caramel était tellement bonne. Je savais qu’en compagnie d’un homme je ne devrais peut être pas boire mais, il fallait que cela change. Je pouvais avoir confiance en Raphaël. Tant pis si je me rends saoule. Ce ne serait pas la première fois. Soyons lucide, même saoule je n’ai jamais perdu le contrôle de moi-même. Je regardais vers le dit homme et lui souriais de pleine dent. Ses yeux d’un azur incomparable me scrutait tout comme moi je le regardais. Il était beau, je ne pouvais pas le nier, sa légère barbe de quelques jours le rendait plus virile et j’aimais ça. Pourtant je devrais avoir peur des hommes viriles… Mais non il fallait que je passe outre mon passé. Au moins pour ce soir. Mince ! C’était mon premier rendez-vous avec un homme ! Je n’ai que vingt deux ans alors autant en profiter, je suis jeune et cela ne va pas durer éternellement. Son sourire franc me fit pétiller les yeux. Mon cœur se serra et lorsque sa voix retentit j’en frissonnais doucement. J’avais chaud, l’effet de l’alcool qui commençait à agir sur moi, j’en étais à mon troisième verre, ou quatrième, je ne savais plus je n’avais pas compté … Tant pis j’assumerais les conséquences. Le fait qu’il me tutoie me fit très bizarre. Je n’avais pas pour habitude de retrouver mes patients hors de l’hôpital ou de mon cabinet alors d’être tutoyé encore moins. Je mis quelques secondes à m’y faire et passa ma main dans mes cheveux bouclé tombant sur mes épaules. « On fait aller comme tous les jours. » Dis-je naturellement comme si nous nous connaissions depuis des années.

Je le regardais, le dévisageant, ce n’était pas vraiment poli, mais, mince il était cruellement beau. Je ne l’avais jamais vu ainsi. Il était moins défoncé que lorsqu’il venait nos séances. Depuis combien de temps était il clean ? Je ne saurais le dire mais, j’adorais ce côté la de Raphaël, ce côté mystérieux qu’il avait. Cependant le côté drogue … J’aimerais tellement l’aider, il avait commencé à m’en parler, je pouvais l’aider je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour le faire. Je tenais mon verre et en bus une gorgée, je devrais peut être arrêter ? Non je ne voulais pas, il fallait que je fasse comme si c’était une fille, c’était une soirée des plus normales. Je devais être courageuse et affronter mes peurs. Le jeune homme prit la bouteille devant moi et se servit un verre, je fus contente qu’il aime cela, sinon je pouvais très bien commander autre chose ce n’était en aucun cas gênant. La distance qui nous séparé n’était pas énorme il suffisait que je tende légèrement le bras pour toucher son visage qui avait l’air d’avoir une peau douce malgré la barbe. Je passais ma langue sur mes lèvres le regardant faire légèrement amusé. Si on m’avait dit que je me retrouverais ici un jour avec un homme j’aurais rigolé sans y croire une seule seconde. Comme quoi, je me surprends moi-même. Je le regardais boire sans quitter ses yeux une seule seconde. J’étais complètement hypnotisé par ses yeux. En général je ne les vois pas souvent, lorsqu’on se voit en tant que patient et psychologue il a plus la tête baissé et le regard vers ses pieds que vers mes yeux. J’aimais le voir. Lorsqu’il me demanda si je venais ici cela me désarçonna légèrement. Je ne m’attendais pas à pareil question de sa part, du moins pas là pas maintenant. Je bus une gorgée à mon tour sans pour autant dériver le regard, non je me surpassais, je dépassais mes limites. « Oui, assez souvent à vrai dire mais, en général je suis seule et toi ? » Demandais-je tout aussi naturellement que lui. Alors que je finissais ma phrase je le sentis me regarder. De longues secondes passèrent sans que l’un de nous parle. Non nous étions occupé à nous regarder à nous déchiffrer à nous connaitre avec un seul regard. Sa voix retentit à nouveau, il parlait de notre dernière rencontre. Je me figeais légèrement en y repensant. Non… Pitié. Je fermais doucement les yeux et baissa la tête déglutissant avec difficulté. J’entendais encore le flingue retentir dans la maison. Les coups de couteaux lacérer le ventre de ma mère ses cris stridents et son regards rivé vers le mien. Elle avait fait preuve de courage. Alors qu’elle se faisait tuer elle avait eu la force de ne pas faire montrer sa souffrance à travers les yeux. Elle me regardait alors, que j’étais caché sous le lit. Quand j’y pense je me demande comment le tueur ne m’a pas vu. Mais ça encore je ne préférais pas le savoir. sinon, je serais moi aussi morte ce fameux jour...

Je posais le verre sur la table, ma main tremblant fortement. Je posais alors, mes mains sur le canapé le serrant doucement et entendis la suite de sa phrase. Il avait lui aussi bogué. Comme s’il se rappelait un souvenir. Surement celui de la dernière fois, ou je fus prise de panique. Ma crise était la première devant un patient. Raphaël était le seul à savoir que j’avais vécut quelque chose d’horrible. Quoi ça je ne savais pas s’il le saurait. Je passais ma langue lentement sur mes lèvres et releva la tête. J’ouvrais doucement les yeux emplit quelques peu de larmes et les plongea dans les iris bleu azur de celui-ci. Souriant avec hésitation je soufflais un bon coup pour prendre une bouffée de courage. « Oublie Raphaël, tu n’as pas à me remercier, c’est mon métier et je respect ton choix. C’est ainsi. » Murmurais-je en me rapprochant de lui. J’hésitais de plus en plus. Devais-je le faire ? Ne m’étais-je pas dit il y a quelques secondes que je devais affronter mes peurs ? Si. Alors il était tant de faire un énorme pas et de franchir la ligne. La peur c’est quoi ? C’est psychologique… on me l’a souvent répété en cours… Je le regardais attentivement et vit son sourire plus que radieux. Il prit une nouvelle gorgé d’alcool pour se donner du courage ? Je n’en savais rien. J’étais bien trop penché vers lui mais je m’en fichais éperdument.

Au diable la peur. Je me levais maladroitement et posa mes mains sur mon jean un sourire franc et ravageur sur les lèvres. Je réagissais comme ci j’étais en compagnie d’une fille je pouvais le faire. Je prenais sur moi, j’étais encore hésitante. Mon visage plus que pâle, du moins je me sentais de la sorte je fis un petit pas pour être à la hauteur du jeune homme. J’attrapais sa main entrelaçant nos doigts et frissonna de tout mon long. Ce contact me demandait un effort indescriptible. J’en tremblais encore. Une légère pression sur sa main et je le tirais à moi de façon à ce qu’il se lève. Je plongeais mon regard dans le sien, les lèvres tremblantes je me rapprochais de lui. « Une danse ? Après tout ce genre d’endroit c’est fait pour cela… » Murmurais-je près de lui. Mon regard rivé sur le sien, je sentis mon cœur battre la chamade. Qu’est ce qui m’arrivait ? Je ne me reconnaissais plus. Raphaël était le premier garçon que je touchais autant de temps et surtout le premier que je touchais depuis mes 13 ans ! Un exploit ! « Et puis… J’en ai envie, » murmurais-je encore une fois... « Très envie… » dis-je cette fois pour moi même. je ne savais aps s'il avait entendu ou pas. Tant pis si c'était le cas... Je serrais doucement sa main et la lâcha d’un seul coup lui souriant doucement et fit demi tour partant sur la piste de danse. Je marchais au milieu des gens sans trop m’éloigner de façon à ce qu’il puisse me voir. J’inspirais doucement me sentant maintenant rougir comme une pivoine. Je me mordais la lèvre inférieure quand tout à coup je sentis une main sur ma taille. J’en frissonnais de plus belle. Fermant les yeux pour prendre une mesure de plus de courage. Je me retournais afin de faire face à, je l’espère, Raphaël.


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Raphaël C. Anderson
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MessageSujet: Re: Un verre de trop peu vous faire déraper ... [TERMINE]   Un verre de trop peu vous faire déraper ... [TERMINE] Icon_minitimeMer 11 Aoû - 12:45


« Talk to me softly, there is something in your eyes. Don't hang your head in sorrow, and please don't cry. I know how you feel inside I've, I've been there before. Somethin's changin' inside you »

Raphaël regarda Baylee remplir son verre, le boire cul sec puis le remplir de nouveau. Ne l'imaginant pas comme cela, il fut très surpris. Cependant, la voir se lâcher rappela au jeune homme qu'il n'était pas obligé de faire attention comme il l'avait fait jusque là. Il termina rapidement son verre puis se resservit un verre qu'il avala très rapidement. Au bout de quelques minutes, il se stoppa, jugeant que même s'il était en soirée, il ne devait pas exagérer. Après tout, il ne connaissait Baylee qu'en tant que psychologue et ne souhaitait pas passer pour un de ses types incapables de faire autre chose que se bourrer la gueule lorsqu'ils se trouvaient avec des amis. Le jeune homme tourna la tête lorsqu'il sentit le beau regard de Baylee se poser sur lui. Il plongea alors ses yeux azurs dans ceux de sa psychologue tout en lui adressant un sourire charmeur. Ayant passé la plupart des consultations à scruter le sol ou à le plafond, Raphaël n'avait jamais remarqué qu'elle était très jolie. Enfin, bien évidemment, il avait déjà vu que Baylee était une belle femme, mais en réalité, il ne l'avait jamais autant regardé que pendant ce début de soirée. Il s'était toujours stoppé à ses yeux qu'il avait très souvent trouvé dérangeant, perçants, et ce, malgré la gentillesse de la jeune femme. C'est Baylee elle même qui tira Raphaël de ses songes. « On fait aller comme tous les jours. » dit-elle sur un ton très naturel. Le jeune homme ne releva pas et se contenta d'hocher machinalement la tête, bien trop occupé par sa contemplation.

Elle aussi, le dévisageait. Et son regard n'était pas le même que lors des visites de Raphaël à l'hôpital. Elle le regardait sans aucune gêne. Puis, elle remplit son verre une nouvelle fois. Le jeune homme fit de même avant de se retourner pour scruter de nouveau son interlocutrice. Elle semblait ne pas parvenir à décrocher son magnifique regard des yeux de son ancien patient. Ancien … parce qu'en cet instant là, il n'y avait plus de patient, plus de psychologue, plus de problèmes, plus rien. Il y avait simplement deux jeunes personnes, qui, étrangement, semblaient coupés du monde. Aucun d 'eux ne prêtait attention à tout ce monde regroupé sur la piste de danse. Baylee tira une nouvelle fois Raphaël de ses pensées, chose qui, à cette allure, allait devenir une habitude. « Oui, assez souvent à vrai dire mais, en général je suis seule et toi ? » Elle prononça ces quelques mots sans pour autant dévier son regard qui était toujours plongé dans celui du jeune homme. Raphaël fut surpris de l'entendre répondre. Ayant posé cette question juste pour engager la conversation, il ne s'attendait pas à devoir à son tour prononcer quelques mots sur ses soirées. « Euh … ouais, je viens souvent ici. » se contenta-t-il de dire en adressant un nouveau sourire à son interlocutrice.

Baylee se crispa lorsque Raphaël commença à faire allusion à ses consultations. Il avait prévu cette réaction, un peu tard certes. Mais il l'avait prévu et c'était pour cette raison qu'il n'avait pas terminé sa phrase et s'était simplement stoppé en plein milieu. Le corps de la psychologue se mit à trembler, ses mains se posèrent lentement sur le canapé. Elle tenta tant bien que mal de se reprendre en main mais quelques larmes commencèrent à couler sur son visage. Raphaël baissa les yeux, honteux d'avoir pu parler de ça alors qu'il n'avait aucune raison particulière de le faire. “Je suis désolé” aurait-il voulu lui dire. Cependant, il pensa que c'était une mauvaise idée et préféra ne rien dire pour ne pas continuer à la blesser. Il fut surpris de la voir s'approcher autant de lui. L'expression qui avait pris place sur son visage montra à Baylee qu'elle pouvait réduire la distance qui les séparait. « Oublie Raphaël, tu n’as pas à me remercier, c’est mon métier et je respect ton choix. C’est ainsi. » murmura-t-elle, ce qui eut pour effet de les calmer un peu, tout les deux.

La musique changea soudainement. Des accords doux sortaient des enceintes qui se trouvaient dans la pièce. A sa manière, ce morceaux était entrainant. La preuve : ne nombreux couples avaient décidé de se rendre sur la piste pour danser. Le comportement de la jeune femme se modifia en même temps que le changement de la musique. Elle se leva, d'un geste plutôt assuré. Elle semblait sûre de ce qu'elle était en train de faire. Son sourire ravageur contrastait avec l'expression qu'elle avait eu quelques instants auparavant. Pourtant, après s'être mise debout, elle parut perdre en confiance. C'était comme si … comme si elle ne savait pas vraiment ce qu'elle devait faire maintenant. Elle s'approcha lentement de Raphaël pour attraper sa main. Un frisson parcouru l'échine de ce dernier à ce contact. Il ne s'y attendait pas. Mais ce n'était pas désagréable, loin de là. Comprenant la signification des gestes de Baylee, il se leva « Une danse ? Après tout ce genre d’endroit c’est fait pour cela … » dit-elle doucement, comme un souffle. Ne souhaitant pas décliner cette invitation, Raphaël répondit tout naturellement qu'il était d'accord. « Je te l'accorde. » dit-il avec une once d'ironie. « Par contre, je te préviens, je danse très mal. » Ce n'était pas un mensonge. Il dansait vraiment très mal. Il commença à avancer vers la piste de danse lorsque des paroles le firent se retourner. Des paroles qui avaient été prononcées par son interlocutrice « Et puis… J’en ai envie … très envie. » Ce fut un sourire qui traduisit son amusement qui vint prendre place sur le visage de Raphaël cette fois ci. Baylee profita de ce moment pour passer devant lui et avancer vers la piste de danse, sur laquelle de nombreux couples se trouvaient déjà enlacés. Le jeune homme la suivit de très près puis lui posa une main sur la taille avant qu'elle se retourne pour plonger de nouveau son regard dans le sien. Confiant, un sourire aux lèvres, Raphaël s'approcha un peu plus de la psychologue. Tout ses gestes restaient lents. En effet, il se souvenait très bien des regards apeurés qui lui avaient été destinés lors de leur dernière entrevue à l'hôpital et ne souhaitait pas trop la brusquer …
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Baylee I. Cromwell
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MessageSujet: Re: Un verre de trop peu vous faire déraper ... [TERMINE]   Un verre de trop peu vous faire déraper ... [TERMINE] Icon_minitimeMer 11 Aoû - 14:22

Dance, again and again, touch me, caress me
I want to dream this night. Your lips on mine... You fill me.

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Musique


La musique quelle qu’elle fût, était tout bonnement magique et magnifique. Elle m’envoutait tel le son d’une vague se heurtant sur le banc de sable blanc. Les yeux fermaient je pouvais m’enivrer de ce son si voluptueux. Je savais qu’ici j’étais protégée, en sécurité, qui l’aurait cru ? Baylle Iliana Cromwell penser cela ? C’était complètement délirant mais, auprès de Raphaël je me sentais totalement libre comme s’il était une sorte d’ange gardien. La dans ses bras je me sentais bien apaisé de toute peur. Le son coulait à flot laissant quelques notes par ci par là. L’ambiance était follement amoureuse, on pouvait voir certaines personnes s’embrassait tout en dansant sensuellement, certains eux se regardaient dans le blanc des yeux se provoquant du regard attendant que l’un fasse le premier pas. Tandis que d’autre, eux se touchait tout en dansant, là c’était une catégorie d’adolescent qui profitaient de la danse pour découvrir le corps de l’autre. Moi dans mon cas je ne savais pas quoi faire, c’était une danse comme les autres, enfin je suppose. C’était tout de même la première fois que je dansais un slow avec un garçon. Rien que d’y penser je rougissais encore plus. La main sur ma taille j’en frissonnais encore. Les yeux fermaient je me retournais complètement et ouvrir ls yeux les plongeant dans ceux de mon interlocuteur. Raphaël était la face à moi, il s’approchait doucement. Mon cœur s’arrêta de battre ainsi que ma respiration. J’étais pétrifié sur place. Je ne l’avais jamais vu d’aussi près. Je déglutissais doucement cherchant de l’air pour aller tout de même mieux. Son corps avançait doucement vers le mien. Je fis un sourire timide et sincère sans le quitter du regard. Je posais mes mains sur sa nuque, il était tiède, je glissais les doigts de ma main gauche dans sa chevelure châtain et m’avança à son tour. J’étais tout de même hésitante. Que faisions-nous ? Ce n’était qu’une danse, une toute petite danse, je n’aurais jamais cru un jour tenir dans mes bras un homme… La dernière fois c’était Jude qui avait été à sa place. Je me rappelais encore l’odeur de son shampoing, la peau douce glisser sous mes mains, ses lèvres heurtaient les miennes avec envie de hésitation car j’étais la première fille avec qui elle faisait cela. Je fermais doucement les yeux à ce souvenir.

La musique douce, changea pour une autre musique tout aussi douce, apparemment le DJ avait vu que cela plaisait et les gens n’avaient pas envie de changer de danse. Moi non plus je n’avais pas envie de changer. Je serrais un peu plus ma prise sur sa nuque et rapprocha mon corps vers le sien. Je ne me reconnaissais plus, je faisais face à la peur qui essayait de s’emparer de moi. Mes jambes tremblaient mais rien de bien grave. Je pouvais être forte, je l’étais. Je me mordais doucement la langue et baissais la tête regardant le torse de Raphaël. Il était mince mais musclé je l’imaginais du moins de la sorte, je ne pouvais pas voir à travers les vêtements. Je le scrutais avec envie, ce qui me gênait un peu cette fois. Une sensation bizarre venait en moi que je ne connaissais pas avec les hommes. Mais cependant, elle ne m’était pas inconnue. Cette sensation je l’avais eu à multiple reprise auprès des femmes. J’inspirais doucement et posa ma tête sur son torse continuant mes mouvements. Je respirais fortement la bouche légèrement ouverte il fallait que je m’habitue. Des frissons me parcoururent dans tout le corps me donnant la chair de poule. Je descendais ma main gauche vers son torse attrapant un de ses boutons et serra mon petit poing sur le bout de tissus. Il sentait le parfum mais aussi la cigarette et toute autre drogue illicitée. Je plissais doucement le nez mais cela ne me gênait en rien. Je l’acceptais comme il était. Sans cela il ne serait pas le même. Raphaël ne serait pas le Raphaël qui en ce moment me rend folle et me rend totalement inconnu à moi-même. Je dansais encore, me rappelant qu’avant de partir sur la piste il m’avait annoncé qu’il dansait très mal. Pour ce qu’on venait de faire je trouvais plutôt qu’il dansait plutôt bien, je n’étais pas non plus une danseuse hors pair mais bon je m’en sortais bien. Bougeant doucement allant a droite et a gauche je fis un pas de plus vers lui et la nos corps furent collés l’un contre l’autre. Je pouvais sentir sa jambe contre la mienne. Je glissais ma jambes entre les sienne comme le veux la danse et bougea doucement un peu plus le bassin faisant des mouvements un peu plus sensuels. J’avais chaud, très chaud, ma tête toujours sur son torse je pouvais entendre son cœur battre lui aussi la chamade. Etait-il gêné ?

Est-ce que j’allais trop loin ? Nous n’étions plus dans l’hôpital alors au revoir les coutumes. Nous étions là dans ce bar musical entre amis. Entre amis… Cela me faisait bizarre de dire cela alors que j’étais avec un garçon. Ma main qui tenait le bout de tissus lâcha sa prise et je la descendis le long de son ventre fin et dure comme du bêton. Alors voilà comment était Raphaël ? Il était bien bâtit. Je l’imaginais torse nue, fermant les yeux je le voyais en caleçon la se tenant droit devant moi pendant que je le touchais du bout des doigts, je découvrais le corps de l’homme avec lui. Un gémissement sorti de ma bouche et j’ouvrais les yeux arrêtant ma main sur sa taille. Qu’étais-je en train de faire. Je me stoppais de danser et écarquilla les yeux. Mais que faisais-je. Le temps d’une seule seconde j’entendis mes cris lorsque je fus abusé. Fermant les yeux je chassais ce souvenir horrible, non je devais être forte ! Je le devais ! Je reprenais la danse secouant la tête « Désolée » murmurais-je doucement, n’étant pas sûre qu’il m’ait entendu. Ma main toujours sous sa taille je tirais sur sa chemise honteuse de le faire et passa ma main entre le tissue pour caresser sa peau douce comme un bébé. Mon cœur eu un raté. Je me sentis partir mais je me retins à ses épaules de ma main droite et continua de danser comme si de rien n’était. Mes doigts caressaient cette peau qui m’était totalement inconnu, ma tête toujours sur son torse, je la décollais légèrement et plongea mon regard dans le sien, j’étais pourtant habitué aux yeux bleu. Après tout les miens étaient tout aussi bleus que les siens, mais, lui, ces yeux étaient cent fois pires. L’effet qu’il me produisait m’électrocuter sur place. Etais-je en train de le découvrir comme ces jeunes ? Si tel était le cas c’était mille fois moins vulgaire qu’eux. Je ne le touchais pas dans son intimité. Je ne me voyais même pas toucher un homme de la sorte. Je ne l’avais jamais fait… Je ne m’en sentais même pas capable. J’inhalais doucement l’odeur qui émanait de l’homme que je tenais dans mes bras et que je touchais.

Tout autour de moi n’existait plus, je n’avais d’yeux que pour Raphaël ; ce soir il était mien, c’était mon Raphaël. Pouvais-je le dire ? Je ne le connaissais qu’à travers mon métier, c’était notre première sorti en tant qu’amis et me voilà à fantasmer sur lui, à imaginer des choses et surtout à le toucher. Il fallait que je passe au dessus de mes limites. J’inspirais encore une fois comme pour me donner une bouffée de courage. L’adrénaline montait en moi comme jamais elle n’était venue. Mon nez frôla la joue de l’’appolon qui dansait avec moi je fermais doucement les yeux, envoutait par lui. Enlève-moi. Vas-y il est temps, je suis différente, je ne suis plus la Baylee dépressive je suis une nouvelle fille, je ne me reconnais plus. Ose… Ose… Pensais-je bêtement alors que j’avais envie de lui dire clairement. J’entrouvrais la bouche griffant légèrement son dos sous l’envie soudaine qui me titiller tout le corps de la tête aux pieds. Ma main qui était sur son épaule, revint dans ses cheveux que je serrais doucement sans lui faire de mal cependant… Je gardais les yeux fermés le mystère était la je devenais folle, j’étais bonne pour être enfermé dans un asile, j’agissais d’une façon inconnue. L’alcool ? Surement. « Raphaël… je… Avec toi, je ne me reconnais pas, tu es la depuis cinq minutes et pourtant je te voue une réelle confiance comme si tu faisais partie de moi depuis toujours. » Murmurais-je doucement gardant les yeux fermés. « Tu es le premier garçon avec qui je danse, avec qui je partage ce genre de moment. Promet moi… Promet moi de ne pas m’abandonner. J’ai besoin de toi pour avancer, on n’a pas besoin de parler pour se comprendre et… J’aime. » Dis-je en ouvrant les yeux les plongeant dans les siens. J’avais les larmes aux yeux sous la confidence que je venais de lui faire. Je venais peut être de trouver la perle rare, un homme bien avec ses défauts… Mais qu’il soit drogué ou tout autre chose je m’en fichais, je voulais faire parti de son monde je voulais partager des choses avec lui. J’avançais ma tête vers lui, grâce à mes talons aiguilles je n’avais pas besoin de me mettre sur la pointe des pieds. Je regardais ses lèvres avec une envie des plus énormes. Je n’avais jamais embrassé de garçon, du moins plus depuis mes treize ans. Comment était-ce ? Je ne m’en rappelais plus, j’avais perdu le gout. J’avais dans l’espoir qu’il fasse le premier pas. Mais de nos jours je ne savais plus qui devait faire quoi. Je m’agrippais a son dos tenant sa tête telle une femme féline. Il y avait en moi une part que je ne connaissais pas qui était enfouis en moi a cause de mon passé et qui ne demandais qu’une chose. Faire surface. Elle était en train de se faire la de suite. J’approchais ma tête de la sienne, nos nez se touchant je le caressais doucement avec le mien et plongea à nouveau mon regard dans le sien. Embrasse-moi. Voilà ce que je voulais lui dire mais, je n’allais pas le faire, je voulais savoir s’il ressentait pareil, s’il voulait faire comme moi. Je restais la nos lèvres a quelques millimètre l’une de l’autre. Il devait y avoir un centimètre et demi pour être plus exact. Je léchais doucement mes lèvres. Je voulais gouter au fruit défendu. Je voulais gouter Raphaël. Mon Raphaël. J’inspirais doucement pendant que mon corps lui, croulait sous la chaleur ardente que je me procurais à moi-même. J’étais sûre d’une chose. La de suite, ma peur était parti. S’était une certitude. Mais ce qui était encore plus sûre. C’est que je désirais d’une façon inconditionnelle Raphaël …
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Raphaël C. Anderson
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Un verre de trop peu vous faire déraper ... [TERMINE] Vide
MessageSujet: Re: Un verre de trop peu vous faire déraper ... [TERMINE]   Un verre de trop peu vous faire déraper ... [TERMINE] Icon_minitimeMer 11 Aoû - 16:18

Musique
« You are the strength, that keeps me walking. You are the hope, that keeps me trusting. You are the light to my soul. You are my purpose...you're everything. »
Il y a des instants qui paraissent … étranges. Agréables, mais étranges. Ce sont des moments où l'Homme hésite. Doute. Que dois-je faire ? Se demande-t-il alors, comme s'il allait obtenir une réponse à sa mystérieuse question. Le temps semble s'arrêter, l'Homme a l'illusion d'avoir été mené dans un rêve, dans un monde où la réalité n'est qu'un lointain souvenir, une entité qui n'existe pas. Dans ces instants, de nouveaux sentiments envahissent généralement l'Homme, qui se questionne de nouveau sur ce qu'il doit faire. Pourtant, il n'est pas rare qu'il trouve la solution seul. Certain nomme cette sensation le courage, l'assurance, l'audace, la bravoure. Tant de synonymes pour quelque chose qui ne peut être défini.

La musique était douce, envoutante. Raphaël s'était volontiers laissé entrainer par toute cette folie qui envahissait la salle très rapidement. Nombreux étaient ceux qui dansaient, collés contre une personne qui était chère à leurs coeurs. Baylee se trouvait maintenant dans les bras de son ami. Ami … un mot qui retentissait avec un son inhabituel dans l'esprit du jeune homme. Quelques jours plus tôt, la femme qui se trouvait près de lui n'était que sa psychologue. Une personne comme les autres, qui se différenciait à ses yeux seulement parce qu'elle savait certains épisodes de sa vie qu'il n'avait jamais expliqué à qui que ce soit à part elle. Aujourd'hui, il se trouvait face à elle, une main sur sa hanche, un sourire charmeur aux lèvres à danser au son d'une musique des plus agréable. Elle le fixait. Ses yeux d'un bleu pur étaient plongés dans ceux de Raphaël, qui ne pouvait s'empêcher de la regarder. Son regard parcourait toute sa personne, il ne manquait aucun détails de son visage, il l'étudiait entièrement comme s'il cherchait à trouver une faille dans cette beauté. Mais il ne trouva rien. Et pour cause, il n'y avait rien à dénicher. Baylee était tout simplement une très belle femme et il avait la chance de pouvoir l'avoir contre lui pendant quelques minutes.

Il sentit les doigts de Baylee venir passer dans sa chevelure puis la vit avancer avant que la musique change. Raphaël soupira. Il ne voulait pas que cela change. Il se sentait bien, là, en ce moment même. Cependant, le morceau suivant fut tout aussi doux que je précédant, ce qui eu le don de le réjouir. La jeune femme profita de cet instant pour s'approcher du corps en face d'elle. Ce dernier se laissa faire totalement, et se contenta de lui sourire, une nouvelle fois. Raphaël fut pourtant de la voir baisser la tête pour le fixer … entièrement. Un petit rire qu'il camoufla sortit de ses lèvres. Aurait-il pu pensé, quelques jours plus tôt que cette soirée allait se passer comme elle était en train de le faire ? Non. Baylee paraissait un peu gênée. Raphaël, quant à lui, était parfaitement en confiance. Et ce, même lorsqu'il sentit la tête de son amie se poser doucement sur son torse. Sachant qu'il dansait très mal, il se limitait à suivre les mouvements produits par son amie. Baylee était vraiment surprenante. Alors qu'elle paraissait embarrassée quelques minutes plus tôt, sa confiance revenait au grand galop. Elle s'approcha au maximum de Raphaël qui pouvait désormais sentir la jambe de cette dernière entre les siennes. Les battements du cœur du jeune homme se faisaient de plus en plus rapides. Il ferma les yeux pendant quelques secondes, se plongeant dans ses pensées.

Il sentit les doigts fins descendre le long de son ventre après avoir lâché le bout de tissu qu'ils avaient entrepris de tenir un peu plus tôt. Sa main glissa jusqu'à sa taille … où elle s'arrêta. Elle recula soudainement et écarquilla les yeux. Le premier réflexe de Raphaël fut de s'avancer vers elle et de passer son bras derrière son dos pour la rassurer, lui montrer qu'il était là et que quoi qu'il se passe, il ne lui arriverait rien. « Désolée » murmura-t-elle. Le jeune homme n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit. Il aurait voulu lui murmurer un “ce n'est rien” pour la réconforter un peu, mais il sentit sa main passer sous sa chemise. Un frisson parcouru entièrement son corps et une douce sensation de chaleur l'envahit très rapidement. Elle releva alors la tête pour le fixer du regard, tout en continuant de caresser la peau de Raphaël.

Les autres n'avaient plus d'importance pour le jeune homme. A tel point qu'il avait l'impression de ne plus les voir. Il n'y avait plus que trois choses dans la salle : Baylee, lui, et la musique qui continuait à les entrainer doucement sur son rythme envoutant. Toutes ses pensées étaient tournées vers une seule personne : celle qui se trouvait être dans ses bras. La main douce qui était posée sur sa peau le fit frissonner une nouvelle fois. Baylee avait fermé les yeux et elle semblait vouloir parler sans pour autant trouver le courage de le faire. Raphaël connaissait très bien cette sensation étrange et énervante à la fois. Il avait ressentit cette gêne de nombreuse fois. Voilà que les rôles étaient inversés. « Raphaël… je… Avec toi, je ne me reconnais pas, tu es la depuis cinq minutes et pourtant je te voue une réelle confiance comme si tu faisais partie de moi depuis toujours. » dit-elle soudain avec une sincérité impressionnante. « Tu es le premier garçon avec qui je danse, avec qui je partage ce genre de moment. Promet moi… Promet moi de ne pas m’abandonner. J’ai besoin de toi pour avancer, on n’a pas besoin de parler pour se comprendre et… J’aime. » Raphaël fut envahit par un sentiment qu'il n'avait jamais ressentit. D'un côté, il était fier d'être “le premier garçon avec lequel elle partageait ce genre de moment” comme elle l'avait dit. Cependant, il avait l'illusion de n'être que dans un rêve. Il se mordit doucement la lèvre inférieur comme s'il voulait être certain qu'elle venait bien de prononcer ces mots. Comme s'il voulait être sûr que tout ce qu'elle venait de dire était réel. Mais son regard trahissait une sincérité qui n'aurait pu être contestée. Ses yeux bleus tentaient de retenir les larmes qui s'apprêtaient à couler suite aux paroles qu'elle venait de prononcer. « Ca va aller, Baylee. Calme toi. Je te jure que je ne t'abandonnerai pas. » dit-il sur avec une confiance qui le surpris lui-même.

Puis, elle avança vers lui. Leurs visages étaient de plus en plus proches. Baylee s'agrippait fermement à Raphaël. Que cherchait-elle exactement ? Il n'avait pas besoin de se poser la question pour trouver la réponse. L'attitude qu'elle avait montrait parfaitement ce qu'elle attendait de lui en cet instant. Leurs lèvres étaient très près l'une de l'autre. Ayant très bien compris le message, Raphaël passa lentement sa main derrière la tête de Baylee et approcha ses lèvres de celles de son amie jusqu'à ce qu'elles se touchent totalement, commençant alors un baiser que tout deux avaient souhaité.
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Baylee I. Cromwell
Baylee I. Cromwell

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    I Hate you...



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BEHIND YOUR FAKE FACE.
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Un verre de trop peu vous faire déraper ... [TERMINE] Vide
MessageSujet: Re: Un verre de trop peu vous faire déraper ... [TERMINE]   Un verre de trop peu vous faire déraper ... [TERMINE] Icon_minitimeMer 11 Aoû - 17:41

You caresses make my crazy.
Drug me,I want to be as you. .

Un verre de trop peu vous faire déraper ... [TERMINE] 2z50mwy Un verre de trop peu vous faire déraper ... [TERMINE] 11rxav4 Un verre de trop peu vous faire déraper ... [TERMINE] 1z2d3kl Un verre de trop peu vous faire déraper ... [TERMINE] Oti8on




Son corps, mince et dure, musclé comme il le fallait était tout contre le mien d’une façon que je n’aurais jamais cru possible. Il faut dire que niveau arçon ce n’était pas moi qui avait le record des coups d’un soir. Non au contraire, j’avais couché avec plusieurs filles dans mon passé mais aucun garçon, aucun a part eux… a part les viols que j’ai subit. Comment pouvais-je oublier que j’avais subit ce genre de chose, si atroce soit-elle. J’avais beau vieillir de jour en jour grandir et avancer dans ma vie d’aujourd’hui mais, en rien cela m’aidait pour oublier mes malheurs du passé bien au contraire. Parfois je me surprenais à agir comme si je fuyais la personne, sauf que le jour J je n’avais pas pu bouger figé par la peur et la détresse, mes cauchemars horrible soient-ils me faisait faire pas mal de chose que j’étais totalement incapable de faire dans la vraie vie. Je ne faisais que vivre cet horrible jour toute les nuits. Mais depuis peu les nuits étaient plus courte, je rêvais, je ne cauchemardais pas je n’étais pas en pleurer lors de mes réveil ni en nage dû à la transpiration qu’occasionné tout cela. J’essayais de ne plus y penser de changer mes idées ce que j’arrivais parfaitement à faire. Ma main sur le dos de Raphaël je le griffais légèrement du bout de mes ongles tendis que l’autre main serrait ses cheveux. Sa voix douce et sensuelle retentit dans la musique telle une douce mélodie. Je souriais à sa phrase tout en fermant les yeux. Sa voi me rassuré et sa phrase aussi, il ne voulait pas m’abandonner. J’étais la femme la plus heureuse sur terre à ce moment précis. Je n’avais jamais été autant heureuse. Que m’arrivait-il ? Je ne comprenais plus rien mais c’était tellement bon ! Bon sang je n’en revenais toujours pas. Nos pieds bougeaient lentement suivant le rythme de la musique. Il avait plus l’air de me suivre mais peu importait. J’aimais ce moment et j’aimerais qu’il ne finisse jamais. Nos yeux ne se quittaient pas ils restaient la à ce regarder sans pouvoir dériver une seule seconde. J’aimais ce moment. J’inhalais doucement l’air qui m’entourait je n’attendais qu’une seule et unique chose. Qu’il m’embrasse, qu’il fasse le premier pas.

Je regardais légèrement vers ses lèvres excitée et surtout envieuse d’y gouter. Avais-je le droit ? Allait-il me laisser cette chance si rare qu’est de gouter aux lèvres d’un homme ? Je serrais un peu plus ma poigne et me rapproché un peu plus. Son bras dans le dos me procurait des frissons inégalable a ce que j’avais connu avec les femmes. Je fermais doucement les yeux sous cet effet ardant. Raphaël me procurait un plaisir totalement inconnu à ce moment précis. La musique douce et sensuelle me berçait dans les bras de l’homme que j’appréciais. Mes jambes touchaient les siennes avec grâce je sentais son corps entier sur le mien, ma poitrine était collé sur son torse mais bizarrement je ne ressentais plus aucune gêne. Pourquoi ? Comment ? Je ne comprenais plus rien avais-je réussi à combattre ce mal être en moi ? je pouvais sentir de lui toute les parties de son corps. Ce qui la me gênait un peu mais j’adorais. J’attendais qu’il avance d’un petit centimètre qu’il franchisse la ligne interdite quand tout à coup ses lèvres se trouvèrent sur les miennes. Une bombe explosa en moi je sentis ma peau avoir la chair de poule et mon corps frissonner a la limite de l’évanouissement. Je me tenais à son épaule rapidement laissant mes lèvres sur les siennes. Je plissais les yeux et lui rendit son doux baiser. Je l’embrassais doucement faisant un tout petit baiser sur ses lèvres pulpeuse et douce. Comme je me les étais imaginé. Une chaleur s’empara de moi j’avais chaud, tellement chaud. Ma main posait sur son dos remontait doucement ce mettant sur le torse ou je rencontrai quelques poils. Cela me fit tellement bizarre, d’habitude j’y rencontre une poitrine. Je caressais doucement du bout des doigts souriant tout en l’embrassant. J’entrouvrais la bouche glissant ma langue vers sa bouche, je sentis ses lèvres que je caressais doucement du bout de celle-ci. Je tremblais de désir et de plaisir. Je m’arrêtais de danser ne pouvant pas me consacrer à deux choses à la fois. Mes deux mains agrippèrent les joues de Raphaël tendis que mon baiser se fit beaucoup plus intense et voluptueux. J’inhalais de temps en temps de l’air mais je préférais l’embrassais qu’arrêter pour reprendre de l’oxygène…

Au milieu de la piste je sentis que l’on gênait. Je marchais donc en le poussant légèrement. Je ne me reconnaissais plus, mince ou était passé la Baylee timide qui n’approchait pas les garçons ? J’avais envie de lui demander comment il avait fait pour me faire cette effet la mais je ne voulais pas décoller mes lèvres des siennes. J’avais des fourmillements dans tout le corps. J’avais un mal fou à marcher. Je le poussais doucement vers notre canapé. Tout était en ordre, la bouteille les verres et mon sac était toujours la. Ce qui était bien dans cette boite c’est qu’il n’y avait pas de voleur. Mes mains étaient toujours sur les joues du bel apollon quand tout a coup on heurta le canapé pris d’un élan surdimensionné et surement inconscient je le poussais de façon a l’assoir et je me mis à califourchon sur lui. Mes joues rosis par la gêne je l’embrassais cette fois sans limite, ma langue heurtant la sienne avec douceur et sensualité. Mes mains caressaient son torse avec envie. Je serrais mes jambes a sa taille sentant un désir monter en moi, je le désirais. J’avais envie de lui je ne sais comment cela était venu mais s’était bel et bien présent. Je ne préférais pas y penser. Il fallait que je franchisse le pas que je mette ma peur de côté et que je tente la chose avec un homme. J’embrassai doucement ses lèvres quand je reculais doucement collant mon front au sien, les yeux toujours fermé je reprenais doucement ma respiration. Je sentais sa douce fragrance m’enivrer comme jamais. Le souffle court et coupé je caressais son corps du bout de mes doigts. Mes mains arrivant sur ses épaules je le plaquais contre le dossier du canapé et me suréleva sur les genoux pour l’embrasser une nouvelle fois. J’agissais comme avec les filles. Je n’avais plus de limite avec Raphaël était-ce bien ? Je ne pourrais le dire. J’étais tellement bien … J’attrapais mon sac de ma main et recula une nouvelle fois des lèvres de Raphaël il fallait que l’on parte d’ici et de suite. Nous n’allions pas tarder à être virer de la boite. Nous n’avions pas le droit d’agir de la sorte. J’inspirais doucement et l’embrassa sur la joue allant jusqu’à son oreille. « On va chez toi ? » Murmurais-je sensuellement. Je passais ma langue sur mes lèvres et mordis celle-ci avec envie. Raphaël avait beaucoup de chance mais, peut être ne le savait-il pas ? Il était le premier à qui je faisais ça, à qui j’avais confiance et à qui j’offrais ma bouche, mon corps… je me levais doucement et pris à nouveau sa main ou la encore une fois j’entrelaçais nos doigts tel un couple. Nous n’étions rien de tout cela loin de là d’ailleurs. Je pris ma veste au vol et lui fit un sourire ravageur. Faisant claquer mes talons aiguilles sur le sol je collais mon corps contre le sien et parti loin de cet endroit pour passer la nuit chez Raphaël …


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