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 « Wake me up when september ends » (PV)

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Raphaël C. Anderson
Raphaël C. Anderson

RAPHAËL — « You jump, I jump. Right ? »


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« Wake me up when september ends » (PV) Vide
MessageSujet: « Wake me up when september ends » (PV)   « Wake me up when september ends » (PV) Icon_minitimeMar 20 Juil - 1:43

« Wake me up when september ends » (PV) Ka-f5d6af « Wake me up when september ends » (PV) 11vkxhe « Wake me up when september ends » (PV) 121d1q9
© Delirious Chucko - Misery Angel - BedShaped
MUSIQUE
« You're lovin' me to death, and leavin' me to die.
You make me wanna scream but my tongue is tied.
You played me like a toy. You made my life a mess.
Everybody knows, you're lovin' me to death »




Kaitlyn O'Connell, où comment me donner des envies de meurtres. Cette fille est une vrai calamité. Bordel de merde, qu'est ce que j'ai été con de coucher avec elle. Elle avait seulement dix-sept ans à ce moment là. Elle était totalement défoncée, et comme j'ai imbécile, j'ai sauté sur l'occasion. Non, vraiment, je n'aurais pas du. Enfin, je n'étais pas censé savoir qu'elle était déjà en couple. Et j'aurais bien aimé qu'elle ne le soit pas justement. Non pas pour essayer de me mettre avec elle, loin de moi une telle pensé. Mais si elle avait été célibataire, je n'aurais surement pas pris tout les coups que ces imbéciles m'ont mis quand ils m'ont trouvé. Je ne suis pas quelqu'un de peureux, mais je peux voir dire que quand cinq mecs habitués aux armes à feux vous tombent dessus pour vous faire la peau, ça fait drôle. Et encore, j'ai eu beaucoup de chance, ils ont été sympa, j'en suis ressorti vivant. Bien cassé, certes. Mais vivant. D'après eux, quelqu'un m'aurait balancé. Je n'ai pas besoin de me nommer Albert Einstein pour comprendre de qui parlaient ces types en me disant ça. Cette personne n'est autre que Kaitlyn, j'en mettrai ma main à couper.

C'est pourquoi, je me trouvais dans une grande rue de la ville, aujourd'hui ensoleillée. Je marchais d'un pas rapide et ne pouvais m'empêcher de me retourner très souvent de façon à vérifier qu'aucune personne ... suspecte était en train de me suivre. Minable. Ces mecs avaient réussi à me rendre paranoïaque. Ou alors, c'était peut-être le fait que je commençais à être en manque. Enfin bref, ce n'était pas très important. Les mains dans les poches de le Jeans payé trois francs six sous dans un de ces magasins miteux qui envahissent de plus en plus les villes comme Brisbane, j'avançais. Rapidement. En réalité, chaque pas que je faisais me rendait de plus en plus énervé. Ou excité. Je ne savais pas vraiment ce qu'était ce sentiment qui m'envahissait petit à petit. Quoi qu'il en soit, énervement ou excitation, c'était très ... comment dire ... troublant.

Après une bonne heure de marche, mon blouson en cuir et moi arrivions enfin devant l'immeuble qui abritait l'appartement de ma jeune « amie ». Une personne arriva en même temps de moi devant la porte principale du bâtiment. C'était une jeune femme. Ses cours cheveux blonds parsemés de mèches foncées étaient sales et mal coiffés. Elle était vêtue d'un pseudo-jogging autrefois blanc -marron clair en ce beau jour- et d'un t-shirt dix fois trop grands représentant son défunt idole qui devait être en train de se retourner dans sa tombe en voyant une personne négliger de cette façon un vêtement à son effigie. Machinalement, je fis un pas en arrière en voyant cette ... créature (?) s'approcher de la porte, et donc de moi.

Une fois à l'intérieur du bâtiment, je me dirigeais tel un automate vers l'escalier qui me menait jusqu'à l'appartement de Kaitlyn. Ce n'était pas la première fois que je montais cet escalier, puisque j'avais déjà emprunté ce chemin maintes et maintes fois, mais comme toujours, j'eus l'impression que les marches allaient s'effondrer sous mon poids. Et pourtant, je n'ai jamais été bien lourd. Après avoir retenu mon souffle pendant quelques minutes qui me parurent bien trop longues, j'arrivais à l'étage de Kaitlyn. Je fus d'ailleurs très rapidement arrivé devant la porte de ma comparse. Elle était simple pourtant. Mais faite dans un bois infesté de bestioles que je ne préférais pas connaître. D'un geste monotone, je frappais à la porte. Cependant, personne ne me répondit. C'était étrange, sachant que je savais pertinemment qu'elle n'étais pas de sortie ce jour là. Je frappais une seconde fois. Toujours rien. « Merde. » prononçais-je en arquant les sourcils, en signe de doute.

Sans réfléchir, je tentais alors de pousser la porte, qui, à ma grande surprise était ouverte. J'entrais lentement en appelant mon amie. « Kaitlyn ? » Mais aucune réponse ne me parvint. J'entrais alors dans la pièce principale de l'appartement. La pièce n'était pas très grande, mais en désordre total. Des tas de vêtements étaient posés à même le sol, à croire que Kait' avait vidé tout son dressing avant que j'arrive. Des restes de déjeuners étaient collés sur le bar. Des semblants d'étagères abritaient un nombre important de bouteilles d'alcool, toutes plus ou moins entamées. Kaitlyn se trouvait sur le seul meuble à peu près en état : le canapé. Rouge, en cuir. Il était simple, mais donnait une touche de fraicheur à la pièce.

« Putain, tu ne vas pas me faire le coup du "je dors quand t'arrive" ou je te saigne Kait. » dis-je, sachant très bien que cela ne servirait à rien puisque j'avais très bien vu la boite de cachets ouverte qui se trouvait sur la table basse en ver qui tenait encore debout grâce à l'opération du Saint Esprit -si tenté qu'il y en ait un-. Voulant garder mon calme pour le moment, je sortis une cigarette d'un des nombreux paquets qui trainaient dans la pièce puis l'alluma. Très rapidement, une sensation de bien être m'envahit. Je fus d'ailleurs surpris de la ressentir sur le moment. Enfin, j'aurais du m'en douter. Avais-je vraiment pensé que dans un paquet qui se trouvait chez Kait', les cigarettes roulées ne contenaient que de la nicotine ? Quel idiot.

Après avoir terminé ma « cigarette », je décidai de passer ... aux choses sérieuses. Ne voyant pas d'autres moyens de réveiller mon amie, je me mis à remplir une bouteille vide de ce fameux liquide que les humains nomment « eau » pour le verser sur le jolie minois de ma très chère amie. Une fois que celle-ci ouvrit les yeux -lentement, certes, mais elle les ouvrit- je fit un grand sourire moqueur. « Bordel de merde, qu'est ce que t'es allée dire à ces mecs ? Ils veulent ma peau maintenant. Putain mais c'est pas possible ça, t'aurais pas pu la fermer ! » hurlais-je alors.

(Désolée pour cette ... chose, j'ai plus d'inspi juste après ma présentation ptdr)
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Kaitlyn P. O'Connell
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MessageSujet: Re: « Wake me up when september ends » (PV)   « Wake me up when september ends » (PV) Icon_minitimeMer 21 Juil - 2:35

« Wake me up when september ends » (PV) W5jte « Wake me up when september ends » (PV) 16c822c
« Wake me up when september ends » (PV) 5mzc45 « Wake me up when september ends » (PV) O110

‘‘ BUDDY YOU'RE A YOUNG MAN HARD MAN
SHOUTIN' IN THE STREET GONNA TAKE ONE THE WORLD SOMEDAY
YOU GOT BLOOD ON YOUR FACE
YOU BIG DISGRACE ’’



La vie est une grosse merde. Voilà ce que c'était, voilà ce que j'en pensais. Je m'en fichais qu'il y ait l'amour, l'amitié et toutes ces autres conneries. Au fond, on savait tous que la vie était une grosse merde qui nous tombe dessus quand on s'y attends le moins. Je voulais que ce soit différent. Non, en fait je m'en fichais de ce que j'étais devenu. J'aurais pu être quelqu'un d'autre. Avoir une belle famille, des personnes qui m'aiment vraiment pour que je suis, une maison avec une barrière blanche et tout le blabla. Quand j'étais petite, j'avais même de bonnes notes. Le seul problème, c'était que tout le monde s'en fichait. Depuis ma plus tendre enfance, j'avais été habituée à être tenu à l'écart, à être rejetée au profit de mon frère, et pourquoi donc ? Parce que lui il était attendu, parce qu'il était un enfant désiré par nos parents. Ce n'était pas mon cas, j'étais juste arrivée, comme ça et par principe, il m'avait gardé. Ils auraient mieux fait de me faire partir ouais. Au moins je n'aurais jamais ressenti cette impression d'être seule, oubliée de tous. Au fil des années, je me suis fait mes propres amis, j'ai choisi mon propre chemin... Okay, il est pas brillant, c'était un peu stupide de me lancer dans la drogue et l'alcool, mais ce qui est fait est fait. Je ne pouvais plus rien y changer, il était trop tard. Le chemin de la rédemption s'était peut être un jour présenté à moi, mais aujourd'hui, il était invisible à mes yeux. Quand je voyais Raphaël, je me disais « C'est ça mon avenir ? » Ne pas savoir quand je suis défoncée et même prétendre le contraire. Mais je continuais, je persistais sans écouter les conseils de quiconque. Parce que j'étais comme ça, personne ne me changerait, beaucoup on essayé. Ils se sont acharnés sur moi à un tel point... Et aujourd'hui, ils ont tous abandonnés, retournant à leur petite vie parfaite. Eux, il ne savait pas ce que c'était d'être rejeté. Dans leur belle baraque à dix millions de dollars, il n'avait pas connu le besoin d'avoir quelqu'un qui s'intéresse à vous, qui vous dorlote, vous parle. J'étais pitoyable vraiment. Aujourd'hui, la seule chose que je voulais obtenir de ma mère, c'était la tranquillité. Qu'elle me lâche la grappe et qu'elle s'occupe de son pauvre petit Lukà, elle faisait mine de s'inquiéter pour moi, après toutes ces années, je n'allais certainement pas la croire. Eh oui Maman O'Connell, je ne suis pas du genre à oublier si facilement voit-tu. Au contraire, je me rappelle toujours des crasses qu'on m'a fait pour laisser ma haine envahir tout l'espace. À chacune de mes visites, j'essayais d'être sobre premièrement, mais quoi qu'il en soit, la conversation paisible tournait toujours en dispute violente. Il fallait que je claque la porte pour que ça ne finisse pas en baston. Enfin, pas à ce point là... Quoi que.

Mais ça on s'en branle, c'est pas important, c'est vrai. L'important, c'est que je suis là, shootée à mort sur mon canapé en cuir rouge -pour ne pas changer me direz-vous-, seul meuble que la saleté et mes vêtements n'ait pas envahi. Je regardais pensivement la boîte de cachet sur la table, j'en avais certainement pris trop, ma tête tournait et je dû éteindre ma clope que je n'arrivais même plus à tenir. C'était un de ces jours où j'exagérais, et où je prenais bien trop de drogue. J'avais que dix-huit ans après tout, si je voulais avoir la chance de vieillir un peu, ne pas faire une overdose et crever sur place... Je devais réduire un peu les doses. Ouais, j'y penserais. Ou pas.

Je regardai lentement l'environnement de mon appartement. Sale. Voilà le seul mot qui me vint à l'esprit. Les vêtements que j'avais porté et ceux qui venaient d'être lavés jonchait le sol. En fait, je crois que tout mon dressing jonchait le sol. C'était pratique pour ranger. Ma table était couverte de vieille clope et d'assiettes restées là depuis des jours, des semaines, voir même des mois. Je me demandais comment j'arrivais à manger sur cette chose. Ah ouais c'est vrai, je mangeais pas là, mon canapé était mon meilleur ami. Aujourd'hui, j'étais habillée plutôt bien, de ce côté là, je ne crois pas qu'on ait pu un jour me reprocher d'être mal fringuée. Je portais un tee-shirt noir en dessous d'une chemise à carreaux rouge et noire, aux manches trois-quart ainsi qu'un vieux jean troué à force d'être porté. Je m'étais couverte de mon vieux blouson de cuir, qui me servait désormais en double emploi : couverture et veste. Assommée par les médicaments, je me sentis soudain sombrer dans un sommeil profond et pratiquement imperturbable.

Je n'entendis pas toquer, je n'entendis pas Raphaël pénétrer dans mon appartement et jurer à haute voix sur le fait que j'étais shooté. Je ne l'entendis pas aller dans ma cuisine pour prendre un pichet d'eau non plus. Je sentis par contre l'eau fraîche gicler sur mon visage endormi, qui ne le resta guère longtemps. Mes yeux s'ouvrirent lentement, cela faisait plusieurs heures que je dormais déjà, l'effet de la drogue s'était dissipée, et grâce au coup du pichet d'eau de Raphaël, je ne ressentais vraiment plus rien du tout, à part un énorme sentiment de fatigue. « Bordel de merde, qu'est ce que t'es allée dire à ces mecs ? Ils veulent ma peau maintenant. Putain mais c'est pas possible ça, t'aurais pas pu la fermer ! » ah. Il parlait de ça. En m'attardant un peu plus sur lui - et surtout en luttant pour garder les yeux ouvert - je remarquai qu'il était assez amoché, alors il l'avait attaquer. Merde. « Il m'a obligé... Il m'a dit de parler, sinon il me tuait. Je pouvais pas faire autrement. » Je me sentais mal pour lui, il s'était fait attaquer par un gang de ma faute... Mais il m'avait quand même foutu un pichet d'eau dans la tronche en y pensant ! Allez Kaitlyn, c'est sérieux, résistes...Résistes, ne te venges pas... Et putain de merde, j'men fou. J'attrapai alors la bouteille de vodka en face de moi, lentement, et j'amenais le précieux liquide à ma bouche. Une fois à l'intérieur, je n'avalai pas, je reposai la bouteille, et crachait le contenu de ma bouche en plein dans le figure de Raphaël. Il resta immobile les premières secondes ce qui eût l'effet de me faire rire aux éclats. Il ne lui prit pas plus de quelques minutes pour saisir une des bouteilles sur le sol et la lancer dans ma direction. Je l'évitai de justesse et m'empressai d'agripper une autre bouteille et de lui lancer dessus. Il l'évita aussi. Quelques bouteilles de lancé plus tard, j'entendis la porte de mon appartement s'ouvrir lentement, je regardai fixement la personne, avant de jeter un rapide coup d'œil à Raphaël dont le bras était levé, prêt à lancer un autre projectile. Sa main se baissa lentement, et je regardai à nouveau vers notre invité surprise. Quelqu'un que je n'attendais définitivement pas : Lukà, mon frangin.


Dernière édition par Kaitlyn P. O'Connell le Lun 26 Juil - 13:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « Wake me up when september ends » (PV)   « Wake me up when september ends » (PV) Icon_minitimeJeu 22 Juil - 17:49

« Wake me up when september ends » (PV) 2d1qs9f « Wake me up when september ends » (PV) 263vxc8 « Wake me up when september ends » (PV) Jaredleto03
WAKE ME UP WHEN SEPTEMBER ENDS

" Vous savez, quand je regarde autour de moi , je dis que vraiment, le monde va mal. Partout où on vit , que ce soit en Chine ou dans des îles perdues au fin fond de l'océan pacifique, on trouve toujours le moyen de se plaindre, de crier à la rébellion, de souhaiter une toute autre vie. Quand j'entends, que je vois, de pareilles choses, j'ai envie de tout casser.. Ne savent-ils donc pas qu'il y a pire, que des gens meurent par leur unique faute? Ma frangine, Kaitlyn, était de ces gens-là, qui ne voyaient rien de la chance qu'ils avaient d'être simplement vivant, de bouffer trois fois par jour, d'avoir un toit sur la tête, ou une famille sur laquelle on pouvait indubitablement compté. C'était en fait une sale égoïste, qui ne pensait généralement qu'à elle en plus d'emmerder ceux qu'elle aimait le plus, dont moi, son frère invalide depuis peu. N'allez pas croire que je nourris une haine démesurée pour la brune un peu dérangée, je l'aimerai toujours quoiqu'il arrive. Mais je devais bien me l'avouer, j'aurais bien aimé que ma chère soeur change de comportement, ne serait-ce que pour papa, qui doit se mordre les doigts en ce moment. La drogue, la démesure, le côté peste d'elle me dégoûtait à un tel point que je tentais au mieux d'espacer mes visites. Mais je n'étais jamais au bout de mes peines.Quand je souhaitais ne pas la voir, elle faisait exprès de se pointer à mon appartement pour m'emmerder encore.. et encore. Je ne saurai décrire précisément ce que je ressentais quand elle osait me déranger mais je peux vous, avec certitude que j'aurais bien voulu l'étrangler. Je suis beaucoup trop gentil pour ça, cependant. Et elle le savait, oh oui elle le savait plus que tout. J'étais vulnérable et elle en profitait.Je ne pouvais plus me défendre et ça l'amusait. Elle pouvait foutre le bordel dans mon appartement, je ne pouvais rien faire. Parce que j'étais devenu un monstre de foire, un handicapé oublié... Mais s'il y avait bien une chose qui me rendait un tant soit peu heureux, c'était le fait d'avoir quelqu'un à mes côtés, et même si Kaitlyn était loin d'être agréable à côtoyer, je devais avouer que sa présence me faisait toute la souffrance qui pesait lourd sur mon coeur.

Mais pourquoi un jeune homme de mon âge s'avérait être si détruit de l'intérieur? N'y avait-il pas pire ailleurs, avais-je dis plus tôt? Ma condition physique était alarmante, mais ma détresse psychologique était bien pire, bien pire que tout. J'ai eu un accident de voiture, un accident qui a tué mon meilleur ami et qui m'a forcé à me déplacer en chaise roulante. Et quand même bien je méritais de souffrir pour l'éternité à cause de cette grave erreur, je ne parvenais pas à accepter. À accepter que je sois un monstre.C'était pathétique, je sais. J'aurais pu me relever, et affronter ma nouvelle vie avec un peu plus d'assurance. Mais ce fut un échec entier, je m'avouais vaincu. Vaincu par cette vie de merde qui ne valait plus la peine d'être vécue.Ce soir-là, le bon vieux Lukà avait pris la sortie, et décida de ne jamais revenir. Qu'il en soit ainsi, je ne pouvais rien changer de toute façon
." Je fermai mon journal en poussant un long et douloureux soupir. Pourquoi diantre écrire ne me faisait plus autant de bien qu'avant? Je levai les yeux et regardai le réveil-matin un bref instant pour y constater qu'il était déjà une heure du matin. N'en pouvant plus de rester dans mon lit à ne pas dormir, je tâchai tant bien que mal de m'installer dans ma chaise. Fort heureusement, je pouvais me vanter de pouvoir me débrouiller seul,mais dans ma condition. Je ne savais pas vraiment ce que je serais devenu si ma mère n'aurait pas eu la brillante idée de venir faire des installations un peu partout dans l'appartement pour que je puisse m'y déplacer en toute sécurité. Un handicapé vivant seul n'aurait jamais pu être autonome si ma mère n'aurait pas pensé à y mettre des appuis en métaux ci et là dans les couloirs, près de mon lit, dans la salle de bain.. Je n'avais cependant pas eu le courage de la remercier, mon orgueil ayant pris un coup. Après deux minutes, j'étais déjà assis dans ma chaise et j'y roulai jusque dans la cuisine, adaptée à ma condition actuelle. Sur le comptoir, s'y trouvait un paquet de clopes, je m'empressai d'en allumer une et d'en tirer quelques bouffées avant de me rendre au salon et d'y regarder un match de foot. Là était toute mon existence, monotone et platonique. Je vivais seul, je restais seul,je pensais seul. Voilà pourquoi les visites de ma soeur, bien qu'explosives me faisaient du bien.

Un objet attira cependant mon attention. Une chemise en denim, délavée et trouées errait sur un recoin de mon canapé usé. Je ne mis pas longtemps à comprendre qu'il s'agissait d'un autre des éternels oublis de ma soeur chiante. Je poussai un soupir, puis haussai les épaules. Tant pis, ça me fera du bien,me murmurais-je pour me remonter le moral. Je pris soin de fermer la porte à double tour avant de me rendre dans l'ascenseur. Je devais aller chez elle, pour lui rendre ses choses avant qu'elle ne me hurle dessus le lendemain,ou le sur-lendemain. Je n'étais venu qu'une seule fois dans l'appartement de ma frangine. Une seule. Et je m'étais juré ce jour-là que ce serait la dernière de toutes. Si je me croyais malpropre et un peu flemmard,ma soeur était la reine de la crasse et du manque d'hygiène. Son appartement était infecte. Des bouteilles d'alcool y trainaient un peu partout. Des paquets de cigarettes vides jonchés sur le sol qui aurait grand besoin d'être lavé. Et l'odeur, ah bon sang , l'odeur y était infecte, insupportable. J'avais peine à croire qu'elle pouvait vivre là-dedans, moi qui pourtant n'était pas un maniaque de la propreté. Mais Kaitlyn dépassait toujours toutes les bornes, c'était bien connu. Il n'y avait rien de démesuré chez elle, nous étions les seuls fautifs et ce en tout temps. Ainsi donc, quand j'étais débarqué chez elle pour visiter, et que je lui ai conseillé de faire le ménage, que ce n'était pas très esthétique, m'avait-elle répondu « Ouais bah, si tu veux prends une serpillère et fais-le toi-même, frangin » mais elle savait parfaitement que je ne pouvais pas, elle explosa de rire en voyant ma tête. Et je l'envoyai promener quelques secondes plus tard.C'était la dernière fois que je mettais les pieds ici, pensais-je donc. Et me voilà au seuil de sa porte , à tenter d'ouvrir cette dernière, dont la poignée était légèrement à bout de ma portée de bras. J'entendis des voix, agressives, celle de Kaitlyn mais pas seulement elle, une voix masculine particulièrement élevée. Je fonçai donc sans hésiter. « PUTAIN! Qu'est-ce qui se passe ici? » avais-je hurlé en voyant une bière, sans doute dans le but d'être utilisé comme projectile, dans les mains d'un homme que je ne connaissais pas, mais qui me semblait être beaucoup plus âgé que moi. Je fis rouler mon fauteuil jusqu'à la hauteur de ma soeur, scrutant ses prunelles avec curiosité. Avait-elle encore consommé? Et c'était qui ce barbu?
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Raphaël C. Anderson
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MessageSujet: Re: « Wake me up when september ends » (PV)   « Wake me up when september ends » (PV) Icon_minitimeJeu 22 Juil - 20:19





The Show must go on ! Inside my heart is breaking, my make-up may be flaking. But my smile, still, stays on !


« Il m'a obligé... Il m'a dit de parler, sinon il me tuait. Je pouvais pas faire autrement. » répondit Kaitlyn pour sa défense après avoir été réveillée. Espèce d'enfoirée aurait voulu répondre Raphaël. Il voulu lui crier qu'elle aurait dû lui donner un nom au hasard, n'importe lequel, mais il sentit un liquide être projeté sur son visage. Emporté par son énervement, Anderson n'avait pas prêté attention aux gestes de son amie, qui n'avait pas perdu de temps pour se venger du réveil qu'elle avait dû subir. Elle n'a quand même pas osé ?! pensa-t-il. Malgré sa surprise, il ne fallut pas plus de quelques minutes pour s'armer d'une des nombreuses bouteilles qui recouvraient le sol de la pièce puis la jeter en direction de Kaitlyn. Elle l'évita de justesse mais ne se priva surtout pas de riposter. Leur petit « jeu » continua quelques minutes de plus, avant d'être brutalement interrompu par l'étrange apparition d'un homme.

« C'est quoi ça ? »
Trois mots. Une question d'apparence anodine. Un regard jeté en direction de Kaitlyn. Une inquiétude qui n'avait pourtant pas lieu d'être. Qui était ce type qui venait de débarquer sans même prendre la peine de frapper -ou alors, les deux comparses ne l'avait pas entendu- ? L'homme, qui se trouvait être en fauteuil roulant, s'approcha de la jeune femme. Il la scruta avec conviction comme l'aurait fait ... un grand frère. Les yeux écarquillés, une expression de surprise sur le visage, Raphaël lâcha la bouteille qu'il avait dans les mains. Cette dernière ne se brisa pas, mais un bruit sourd fut produit lorsqu'elle toucha le sol. Un bruit qui sonnait comme une sentence, un glas au milieu du silence qui avait très rapidement enveloppé la pièce. Kaitlyn apparaissait comme surprise elle aussi. Ne s'attendait-elle pas à cette visite ? Le regard qu'elle lança à son visiteur répondit à la question secrète que se posait Raphaël. Cependant, elle fut la première à reprendre la parole, tout en adressant à Raphaël un sourire qui en disait long sur sa satisfaction. « Frangin, ça te dit qu'on aille chez toi, et qu'on s'y construise un abris anti-atomique ? » dit-elle en commençant à avancer en direction de la sortie de son appartement, sans même attendre celui qui était donc son frère. Cette réaction fit sourire Raphaël. Pensait-elle vraiment qu'il était venu jusqu'à elle pour la voir partir avant d'avoir recueilli ne serait-ce que des excuses ? Il attendit alors que son amie passe devant lui puis l'attrapa par le bras. La colère avait pris la place de l'amusement. Cette situation ne le faisait plus rire du tout. Raphaël positionna sans trop de difficultés la jeune femme en face de lui. « Tu te fous de ma gueule ? C'est bien ça ? Tu me prends vraiment pour un con ? » hurla-t-il en secouant fortement Kaitlyn. Cette dernière tenta bien de se défaire de l'emprise qu'entretenait sur elle Raphaël, mais son épuisement eut raison d'elle. « Putain, mais t'es totalement folle ma pauvre ! Tu n'aurais pas pu donner un autre nom ! Tu aurais pu nier. Je sais pas moi, mais j'aurais bien aimé que tu évites de balancer à ces mecs que t'avais couché avec moi ! » Première erreur.

Lentement, Raphaël tourna la tête vers le second type qui se trouvait dans la pièce, comme s'il voulait s'excuser d'avoir prononcé une phrase qu'il n'aurait lui-même pas aimé entendre s'il avait été à la place du O'Connell. Il reporta ensuite son attention sur Kaitlyn, qu'il continuait à secouer pour faire passer son énervement. Il soupira, puis la lâcha avant de se diriger vers la table basse qui se trouvait devant le canapé. La bouteille de vodka qu'avait utilisé son amie pour se venger de son réveil quelque peu « brutal » était encore pleine. Du moins presque. Sans en demander la permission, Raphaël se servit dans un petit verre propre qu'il pu dénicher et s'assit sur le canapé rouge, seul meuble non décoré par des milliers d'objets qui n'avaient aucune raison de se trouver là où elles étaient. « Tu me dois bien ça ! » déclara-t-il, à l'attention de la propriétaire de l'appartement en tendant le verre qu'il avait à la main pour le lui montrer.

(Pour Mali' : J'ai fait jouer Kait', mais j'ai eut l'accord de Laura sur MSN, c'est même elle qui m'a donné la phrase qu'elle prononce xD)
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Kaitlyn P. O'Connell
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MessageSujet: Re: « Wake me up when september ends » (PV)   « Wake me up when september ends » (PV) Icon_minitimeJeu 22 Juil - 23:08

« Wake me up when september ends » (PV) Mmy2o4 « Wake me up when september ends » (PV) 294i89e « Wake me up when september ends » (PV) B4stxf

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ALL THESE WORDS I DON'T JUST SAY
AND NOTHING ELSE MATTERS ’’



J'oubliais. Parfois, j'oubliais qui j'étais, j'oubliais cette espèce de peste droguée et malheureuse que j'étais devenu. Je trouvais qu'il était plus simple d'y penser que de vraiment le réaliser. Les gens sont ce qu'ils sont. Je préférais me dire que si je le voulais, je pourrais changer et devenir presque quelqu'un de bien, faudrait-il déjà que je retourne en cours. Ce mot abjecte avait été rayé de mon vocabulaire il y a des mois déjà. Je ne me présentais pratiquement plus en cours, les professeurs pensaient à me retirer de l'établissement, mais ma saleté de mère persistait à leur dire que je traversais une mauvaise passe. C'était juste une putain de mauvaise passe. Non Maman, c'était pas une mauvaise passe, tout ce que j'ai fais, ce n'était pas qu'une simple mauvaise passe, ce n'était pas quelque chose que j'avais fait pour emmerder tout le monde. C'était un appel de détresse, mais bien sûr, personne ne l'avait comprit, ils ne comprennent jamais rien de toute façon. Des fois, Lukà me disait « Tu as de la chance d'avoir une famille comme nous. » la bonne blague. Une mère qui s'en était toujours foutu de ma belle gueule, et un frère qui persistait à dire que je ne faisais que l'emmerder. Ah ouais, elle est belle la famille. Si il avait ressenti ne serait-ce qu'un seul des sentiments que j'ai éprouvé pendant toute mon enfance, il se serait placé en martyr, comme il le fait toujours. J'étais vraiment triste pour lui qu'il soit en fauteuil, honnêtement, c'est juste que je le montrai à ma façon et que son esprit n'était probablement pas assez subtile pour comprendre. Quoi que je puisse dire, quoi que je puisse faire, il resterait mon grand frère. Mais depuis que Papa est mort, je n'ai plus le même goût à la vie, il faisait parti du fragile équilibre qui maintenait ma vie en place, et il est mort, il m'a abandonnée, toute seule, sans aucune protection, sans rien du tout pour affronter la vie telle qu'elle est. J'aurais tout donné pour le revoir ne serait-ce qu'une seule fois, lui dire à quel point je l'aimais, à quel point il avait été un bon père pour moi. Mais on a jamais le temps pas vrai ? Il faut dire ce que l'on pense à la personne avant qu'il soit trop tard et que la mort ne l'emporte, sinon, on fini comme moi et on s'en veut à jamais. Mais on est pas là pour faire un monologue sur la pauvre Kaitlyn Prudence O'Connell n'est-ce pas ?

Je voulais courir loin, aussi loin qu'il me serait possible d'aller, peut être qu'au bout du chemin une clope m'attendrait ? En tout cas, il y en avait un paquet au bout.... De ma table. Je voulais l'attraper, mais la situation ne me le permettait pas. « PUTAIN! Qu'est-ce qui se passe ici? » ma respiration s'était accélérée dès que j'aperçus mon frère, je savais que Raphaël pouvait être violent -si si, jvous jure- d'autant plus lorsqu'il était sous l'emprise de la drogue. Je ne voulais pas le mêler à tout ça, pas comme ça. Dès que mon frère remarqua le projectile dans la main de Raphaël, il fit rapidemen rouler son fauteuil vers moi. Lukà scrutait mon regard, je me doute qu'il pu y lire ce qu'il voyait d'habitude : sentiment d'être blessée, trahi, seule au monde. Je ressentais tout ça d'ailleurs. Derrière les paquets de cigarette, les drogues et la boisson, voilà ce qui se cachait derrière : la vrai Kaitlyn, sans faux semblants. Les derniers effets de la drogue prise quelques heures plus tôt étaient bien passé, seule preuve que j'en avais ingurgité ? La boîte de médicament vide qui se trouvait sur la table certainement. Je regardai en direction de cette dernière, je ne sais pas si le regard de Lukà suivit la direction de mes yeux. Je vis par contre l'inquiétude et la déception dans son regard, chose que je voyais -trop ?- souvent en ce moment de la part de mon frangin. Un sourire forcé apparût sur mon visage. Ressentant le besoin de partir, pour aussi éviter une conversation qui serait plus que violente avec Raph, je dis en plaisantant « Frangin, ça te dit qu'on aille chez toi, et qu'on s'y construise un abris anti-atomique ? » sachant qu'il me suivrait rapidement, je partais la première, mais au moment où je passais devant mon ami, ce dernier agrippa fortement mon bras. Et il me plaça facilement face à lui.

« Tu te fous de ma gueule ? C'est bien ça ? Tu me prends vraiment pour un con ? » il hurlait en me secouant fortement, j'essayai de me défaire de mon emprise, mais je n'y arrivais pas. C'était trop dur, mes jambes ne supportaient plus mon poids. « Lâche-moi.... Lâche moi s'il te plaît arrête, Raphaël, tu me fais mal, lâche-moi ! » une voix plus forte que je ne l'aurais souhaité sorti de ma bouche. « Putain, mais t'es totalement folle ma pauvre ! Tu n'aurais pas pu donner un autre nom ! Tu aurais pu nier. Je sais pas moi, mais j'aurais bien aimé que tu évites de balancer à ces mecs que t'avais couché avec moi ! » super, maintenant mon frère était au courant de ma vie privée par la même occasion. Génial ! « Tu crois peut être que j'avais le choix ?! Bordel de merde Raphaël, j'avais PAS le choix, j'aurais jamais dû trainer avec ces types, c'était totalement con, d'accord. Mais si je ne lui aurais rien dit, je... Et puis estimes toi heureux, t'es en vie mon pote ! » il me secoua encore avant de me lâcher violemment, ce qui me fit tomber face contre terre, minable. Je me relevais péniblement, en me tenant au bord du canapé sur lequel Raph avait apparemment pris ses aises. Il me montra ainsi le verre de vodka qu'il venait de se servir « Tu me dois bien ça ! » Je me passai la main dans les cheveux, réfléchissant à ce qui venait de se passer. « Pars.... RAPH DÉGAGE DE CHEZ MOI ! » hurlais-je. Ceci eût pour effet d'énerver fortement Raphaël qui ne bougea pas d'un pouce.

Je soupirai d'agacement, alors ça allait vraiment se passer ? Mon frère allait vraiment demander à Raphaël qu'est-ce qu'était ce bordel, ou un truc du genre, et ça allait tourner en bagarre collective ? J'espérais que non, avec de la chance, peut être que mon invité s'en irait, et me laisserait tranquillement discuter avec Lukà. Ou pas si tranquillement d'ailleurs. C'est vrai, je sais que bon, pour ma part, si je voyais quelqu'un le maltraiter ainsi, je sortirai les poings de mes poches mais hey, fallait que j'arrête de rêver moi... Mon frangin allait partir et je serais seule, avec Raphaël, enfin bon, si Lukà s'en va, il est fort probable que je m'en aille avec lui, même si il n'est pas d'accord. Je fume, je bois, et je me drogue à l'occasion, mais je suis pas suicidaire. Sur le coup de la plaisanterie, je dis à Lukà « Au cas où il sort un couteau de sa manche. Je t'aime frangin. » je ris à ma propre phrase. Dieu seul sait comme je voulais juste sortir et m'en aller d'ici, j'aurais voulu remonter le temps et ne rien dire à ce type. J'étais juste sortie avec quand j'étais plus jeune, stupide et que je fréquentais les mauvaises personnes. Mais aujourd'hui je me rendais compte de la gravité de mes actes, Raphaël s'était fait tabasser parce que j'avais donné son nom à un type qui venait d'un gang. Qu'est-ce qui m'avait pris de coucher avec lui en plus ? Ah ouais, je me rappelle, j'avais bu et j'avais pris quelques cachets.

Je me retournai pour la première fois vers Lukà, il y avait une pointe de haine dans son regard. À cet instant, j'étais contente qu'il soit en fauteuil roulant. Mon appart était déjà crade, c'était pas le moment d'ajouter du sang parmi les substances qui y traînait. Je devrais pas dire ça, comme je l'ai dit plus haut, j'étais triste pour lui. Il était de quatre ans de plus mon aîné, et il n'avait même pas commencé sa vie qu'il était déjà en fauteuil roulant. Au fond, on se ressemblait de plus en plus maintenant, il était devenu cynique, froid, et on ne peut pas dire que j'étais la fille la plus compatissante au monde. Je devrais lui dire un jour, que j'étais désolé, pour ce qui lui était arrivé.

« George Washington a dit : Laissez votre cœur ressentir la peine et la détresse, de chacun. »

HS : désolé, c'est merdique mort de rire
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A. Lukà O'Connell
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MessageSujet: Re: « Wake me up when september ends » (PV)   « Wake me up when september ends » (PV) Icon_minitimeLun 26 Juil - 4:27

« Wake me up when september ends » (PV) 30STMC121b-1 « Wake me up when september ends » (PV) Ac05-3 « Wake me up when september ends » (PV) Rp05

THIS TIME, YOU'RE IN TROUBLE.

Si j’avais su… ce soir-là, je serais resté chez moi , à glander et à mater un bon match de foot, comme celui des manchester united contre liverpool. Si j’aurais su ce soir-là, je n’aurais pas bu à en perdre la tête… Jusqu’à en perdre le nord. Si j’avais su, je n’aurais jamais pris le volant, même je me serais laissé gentiment accompagné par ma meilleure amie, sans causer trop de remous, sans causer d’histoire. Si j’avais su ce soir-là, je n’aurais pas tué mon ami et je n’aurais pas laissé la culpabilité m’envahir jusqu’à ce que je ne sois plus tout à fait moi-même. Si j’avais su ce soir-là, j’aurais réfléchi deux fois plutôt qu’une. Les conséquences ont été lourdes, et elles resteront irréversibles à tout jamais. Mon corps cloitré dans un fauteuil roulant, résultant de l’échec absolu, je savais, plus que tout, que ma condition n’allait en rien s’améliorer, que je n’allais que mourir, à petit feu, de solitude étouffante, de remords inévitables. On dit souvent « si j’avais su » en ressentant du regret pour des actes causés avec insouciance. Moi, si j’avais su, j’aurais tout reconstruit ma vie avant aujourd’hui, en ne gardant que quelques parties, quelques souvenirs précieux, et c’est tout. Je n’aurais conservé les souvenirs partagés avec Jude, ma tendre amie, et celle à qui je n’ai jamais osé avouer mon amour aveugle. J’aurais volontiers effacé la naissance abominable de ma sœur cadette, et toutes les emmerdes qu’elle a causées depuis. Mais je ne pouvais rien reconstruire, je ne pouvais pas revenir en arrière. Oh oui la vie était chiante, elle me faisait suer, j’avais envie de hurler. Et si j’avais su, je ne serais jamais venu dans son appartement, à rencontrer un homme bien trop vieux pour elle, aussi dangereux qu’exaltant. Si j’avais su, je ne serais jamais sorti.


« C'est quoi ça ? » J’étais insulté. Insulté qu’on me nomme comme un « ça » plutôt qu’un « qui » J’étais même révolté de cet homme qui semblait se croire tout permis, alors qu’il ne savait aucunement à qui il avait affaire, ose me parler de la sorte.. Cet homme qui venait de doucement lâcher sa bouteille à la main, résonnant contre le sol dans un bruit sourd, rigide, qui irritait mon ouïe .Ne lui avait-on jamais appris le respect de l’être humain? Ayant sans doute compris qui j’étais finalement, ce dernier écarquilla les yeux dans une mimique qui normalement, m’aurait fait rire aux éclats, mais qui désormais n’avait rien de drôle, d’amusant. « Frangin, ça te dit qu'on aille chez toi, et qu'on s'y construise un abris anti-atomique ? » Je détournai mon regard de l’inconnu et plongeai mes prunelles dans celle de ma sœur d’un air frustré. « Plutôt mourir que de me retrouver seul avec toi,petite merde » avais-je dis d’un ton suffisant, comme si je me contre-fichais d’elle. Mais la réalité en était tout autre , j’adorais ma sœur. Mais pour une raison qui m’échappait encore à ce jour, elle avait le don de me rendre colérique, désespéré. « Tu te fous de ma gueule ? C'est bien ça ? Tu me prends vraiment pour un con ? » Avait répliqué l’homme dont le nom m’échappait en attrapant le bras de ma sœur du même coup. Je me raidis sur ma chaise, maudissant ma condition pour aller lui donner une baffe mémorable. Je ne pouvais qu’être un spectateur, vulnérable, et j’écoutais, dans un silence profondément inquiétant.

« Lâche-moi.... Lâche moi s'il te plaît arrête, Raphaël, tu me fais mal, lâche-moi ! » Puis ce fut le bouquet final, le moment où il la secoua frénétiquement, sans lui laisser le temps de respirer. Je me sentis furieux, terriblement furieux qu’il ose la toucher sous mes yeux. « Putain, mais t'es totalement folle ma pauvre ! Tu n'aurais pas pu donner un autre nom ! Tu aurais pu nier. Je sais pas moi, mais j'aurais bien aimé que tu évites de balancer à ces mecs que t'avais couché avec moi ! » C’est précisément à ce moment que je fonçai droit sur lui, en roulant de toutes mes forces, lui écrasant les pieds dans un craquement sonore bien peu agréable. « Dégage, pourriture ! » avais-je dis brièvement. Je n’avais jamais été très bavard. Je me contentais toujours de ne dire que le strict minimum et généralement, on me comprenait, on savait où je voulais en venir.Et ça semblait avoir fonctionné puisque l’homme qui s’appelait Raphaël prit ses aises sur le canapé derrière nous, un verre d’alcool entre les mains. Je détournai rapidement mon regard pour affronter celui de ma sœur. « T’as couché avec cet homme, mais bordel Kait’ il est plus vieux que moi! » dis-je les traits inspirant le dégoût le plus profond.J’avais presqu’envie de cracher sur l’énergumène qui se prélassait dans le canapé, mais je ne pouvais rien faire. J’étais condamné. Puis ma sœur se passa les mains dans les cheveux, visiblement contrariée parce qu’il venait d’arriver. Si elle n’aurait pas été une emmerdeuse toute sa vie, j’aurais pu aussi bien compatir à sa douleur. Mais elle seule était la cause de tous ses échecs et jamais je ne lui ferai part d’une quelconque gentillesse, j’avais trop donné pour elle, sans rien obtenir en retour. Qu’elle aille se faire foutre. « Au cas où il sort un couteau de sa manche. Je t'aime frangin. » J’observai un moment le mystérieux inconnu. Je doutais qu’il puisse agir en meurtrier, pas sous mes yeux. « J’aimerais comprendre » avais-je dis en fermant les yeux, me massant le crâne en grimaçant, pour finir par relever la tête et toiser Raphaël du regard « Je te conseille vivement de partir. Non pas que je puisse te faire du mal,mais pour ma protection ainsi que celle de ma sœur, je peux appuyer sur un simple petit bouton pour faire venir la police… » Sifflais-je d’un ton rude.C’était la brillante idée de ma mère : un petit gadget au cas où que je tombe de ma chaise, ou que je me fasse mal, qui, au simple contact, alertait la station de police à proximité. Je ne savais cependant pas que ça allait me servir un jour, moi qui ne sortait que très rarement de mon appartement maudit. « Alors.. » demandais-je impatient. « Soit tu te calmes, soit tu te barres… C’est simple non? » lui lançais-je avec un regard insouciant, vide, froid.

Comme ma sœur était d’une stupidité exemplaire. Comme je maudissais dieu de l’avoir créé rien que pour me donner des migraines insupportables. Mais comme je l’aimais aussi, bien plus que tout au monde. Elle était mon sang, ma chair, ma raison de vivre aussi. Et j’étais presque certain que si elle n’avait pas été aussi teigne, ça aurait été ma meilleure amie parce que parfois, quand elle n’était pas shootée à la coca, ou à d’autres substances aussi illicites les unes que les autres, elle parvenait à être sympathique et parfois, même si cela ne survenait que très peu souvent, elle avait une tête sur les épaules. Mais cette peste n'avait aucun avenir, NOUS n'avions aucun avenir. Au fond, on se ressemblait beaucoup plus qu'il n'en paraissait. Ne restait-il qu'à lui avouer mes pensées, ce qui ne risquerait jamais d'arriver...

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Raphaël C. Anderson
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MessageSujet: Re: « Wake me up when september ends » (PV)   « Wake me up when september ends » (PV) Icon_minitimeLun 26 Juil - 18:14


« Smoke on the water and fire in the sky. »

« Lâche-moi.... Lâche moi s'il te plaît arrête, Raphaël, tu me fais mal, lâche-moi ! » Les supplications de Kaitlyn n'arrivèrent même pas jusqu'au cerveau de Raphaël, puisque ce dernier était trop occupé pour les entendre. La transe dans laquelle la colère qui l'avait envahit l'avait envoyé lui brouillait totalement l'esprit. De plus, il commençait à sentir le manque d'injection de certains produits illicites. Ses membres commençaient à légèrement trembler et il avait l'impression de voir le monde tourner autours de lui. Pourtant, malgré la demande de son amie, il ne lâcha pas Kaitlyn et continua à la secouer tout en criant des phrases trop rapidement pour que les deux autres personnes puissent les comprendre. « Tu crois peut être que j'avais le choix ?! Bordel
de merde Raphaël, j'avais PAS le choix, j'aurais jamais dû trainer avec
ces types, c'était totalement con, d'accord. Mais si je ne lui aurais
rien dit, je... Et puis estimes toi heureux, t'es en vie mon pote !
» Encore une fois, les paroles de Kaitlyn laissèrent Raphaël totalement indiffèrent. Parti dans un délire incompréhensible, il s'était laissé emporter par sa colère et sans le vouloir, cherchait à se venger de l'agression dont il avait été la victime.

L'autre homme, le frère de Kaitlyn stoppa pourtant Anderson. En effet, ce dernier sentit une roue passer sur son pied, ce qui lui arracha un cris de douleur qu'il tenta d'étouffer comme il le put avant de lâcher la jeune femme qu'il tenait jusqu'à présent fermement pour aller s'asseoir sur le canapé de cette dernière, en n'omettant pas de se servir un verre. Le silence s'installa quelques instants dans la pièce avant d'être interrompu par le deuxième homme présent. « T’as couché avec cet homme, mais bordel Kait’ il est plus vieux que moi! » Cette réflexion -qui était parfaitement justifiée- fit sourire Raphaël. D'ailleurs, il émit même un petit rire moqueur adresser à celui que venait de prendre la parole. « Ouais, pour le coup, j'suis d'accord avec toi mec, j'aurais pas du coucher avec elle, ça m'aurait bien évité des emmerdes ! » répondit Raphaël toujours avec une touche d'ironie dans la voix avant de reluquer le frère de son amie. Se doutait-il seulement de l'état dans lequel sa petite sœur se mettait très souvent ? Raphaël n'eut pas le temps de réfléchir à la question, puisqu'il fut assaillit par des maux qu'il ne connaissait que trop bien. Les premiers symptômes d'une crise due au manque de consommation de drogue commençait à se faire ressentir. Son regard chercha alors celui de Kaitlyn. En vain, puisqu'elle était tourné dos à lui. De plus, elle ne souhaitait qu'une chose : qu'il s'en aille. La jeune femme lui avait très bien fait comprendre ses intentions lorsqu'elle lui avait demandé de « dégager de chez elle », et ce, en hurlant.

« J’aimerais comprendre » avait dit le frère de Kaitlyn en se retournant pour toiser Raphaël du regard. Dans d'autres circonstances, ce dernier aurait pu être impressionné par le regard sombre que lui jetait le jeune homme en fauteuil roulant, mais sa concentration se trouvait autre part. Il essayait de se retenir de pas exploser. Pendant quelques instants, l'idée de demander à son amie si elle n'avait pas ... quelque chose à lui donner lui traversa l'esprit. Mais il oublia vite cet éventualité. Elle lui ordonnerait surement de quitter son appartement sur le champ sans même lui laisser le temps de poser la question qui lui brulait pourtant les lèvres. L'enfoirée pensa-t-il en buvant une nouvelle gorgée d'alcool, comme si cela allait arranger les choses. « Je te conseille vivement de partir. Non pas
que je puisse te faire du mal,mais pour ma protection ainsi que celle de
ma sœur, je peux appuyer sur un simple petit bouton pour faire venir la
police…
» menaça le frère de la jeune femme. Ces paroles là, Raphaël les entendit très bien, contrairement à tout ce qui avait été dit avant. « Alors ... Soit tu te calmes, soit tu te barres… C’est simple non ? » La main de Raphaël le démangeait. C'était comme si elle lui ordonnait de l'envoyer fortement dans la figure de son interlocuteur. Dans d'autres circonstances, il aurait crié qu'il n'en avait rien à faire de ses menaces à deux balles, mais il ne prononça aucun mot. Pendant quelques instants, Raphaël réussit à rester « calmement » assis sur le canapé. Cependant, il ne pu rester sans broncher bien longtemps. Le jeune homme se leva soudainement du sofa, saisit un vase vide qui était posé à côté de son verre. Puis, d'un geste rapide il l'envoya contre le mur opposé. N'étant pas d'une très grande qualité, le verre explosa lorsqu'il toucha la surface dure de la cloison, produisant un son bien loin d'être agréable. « BORDEL DE MERDE » cria-t-il pour montrer son mécontentement.

Puis, Raphaël se dirigea vers Kaitlyn en tremblant. Sans réfléchir à ce qu'il disait et aux conséquences que cela pourrait entrainer, il prit la parole. « Kaitlyn, t'as pas quelque chose ? Je sais pas, n'importe quoi, de quoi faire au moins un rail ? » demanda-t-il, haletant en regardant son amie comme si elle était seule au monde. Il ne la voyait plus qu'elle, parce qu'elle était la seule qui pourrait peut-être lui donner ce qu'il chercher à ce moment précis. Si sa fierté n'avait pas été si importante, il se serait mis à genoux pour qu'elle daigne chercher ce qu'il demandait. « Putain Kait', bouge ton cul, t'as toujours quelque chose ici. Tu dois bien en avoir un peu. Au moins ça ! » dit-il en parlant d'une fameuse poudre blanche dont je n'ai surement pas besoin de nommer le nom pour que vous puissiez comprendre de quoi je parle.

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Kaitlyn P. O'Connell
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KAITLYN ▬ « These violent delights have violent ends »


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MessageSujet: Re: « Wake me up when september ends » (PV)   « Wake me up when september ends » (PV) Icon_minitimeMar 27 Juil - 0:50

« Wake me up when september ends » (PV) Rob5 « Wake me up when september ends » (PV) 7946111 « Wake me up when september ends » (PV) 23gzloi_th

‘‘ THE WALLS START BEATHING
MY MIND'S UNWEAVING
MAYBE IT'S BEST YOU LEAVE ME ALONE
A WEIGHT IS LIFED ’’



Un jour, le poète Haniel Long a dit: « Ce qu'il y a de meilleur en nous est lié à l'amour que nous portons à la famille, car cela montre la mesure de stabilité qui est elle même à la mesure de notre loyauté. »
On dit que la famille est la chose la plus importante au monde, qu'il n'y ait rien au monde qui puisse combattre les liens du sang. Une heure plus tôt, je vous aurais dit que ce n'était que des conneries, et que la famille n'était rien, que ce n'était que des gens parmi tant d'autres destinés à vous pourrir la vie autant que vous pourrissez la leur. Par exemple, mon frère Lukà, je pensais qu'il ne me considérait que comme une peste, et que le jour où quelqu'un me ferait du mal, il resterait là, en simple spectateur, peut être en riant même. J'appris cette soirée là qu'en réalité, mon frère ne laisserait jamais une chose pareille arriver, ce qui me donna des millions de questions qui restait sans réponse. Depuis qu'on était gosse, il avait bien exprimer son envie de me voir disparaître de la planète, si seulement il avait su que moi aussi j'y avais pensé. Et bon nombres de fois. Mais bien sûr, comme la plupart des choses plutôt grave qui me sont arrivées, il n'en saurait rien. Il se serait moqué de moi, en prenant son air supérieur, comme il l'aurait fait lorsqu'on était tout jeune. Et de mon côté, je savais qu'il ne me révèlerait jamais rien sur le malheur qu'était devenu sa vie. On était pas frère et soeur pour rien en fin de compte.

« Plutôt mourir que de me retrouver seul avec toi,petite merde » classieux, comme toujours. En même temps, est-ce que je pouvais m'attendre à mieux avec Lukà ? Certainement pas. « C'est dans ces moments là que je me sens vraiment aimée. » avais-je répondu d'un ton moqueur qu'il ne connaissait que trop bien. Il ne se passa pas longtemps avant que Raphaël me secoue fortement et ne me jète au sol. Ce à quoi je ne m'attendait pas, c'était de voir mon frère venir rouler sur les pieds de Raph', lui arrachant un cri de douleur. Je me relevais donc péniblement alors qu'il s'installa donc sur mon canapé. « T’as couché avec cet homme, mais bordel Kait’ il est plus vieux que moi ! » j'ouvris la bouche pour lui répondre mais Raphaël fût plus rapide que moi. « Ouais, pour le coup, j'suis d'accord avec toi mec, j'aurais pas du coucher avec elle, ça m'aurait bien évité des emmerdes ! » me décidant à parler d'abord à Lukà, je me tournai vers lui. « J'étais shooté, j'avais bu et... Je savais plus ce que je faisais, il en a profité. » puis je me retournai vers Raphaël, le toisant du regard « Et si j'avais gardé le gosse que j'ai eu après ça, t'en aurais eu encore plus des emmerdes » bon d'accord, un peu plus de douceur aurait été la bienvenue, mais à vrai dire, les mots étaient déjà sorti avant que je n'ai le temps d'y penser plus. Je vis les yeux de Raphaël s'écarquiller à cette annonce. Au moins il l'avait fermé. Prise d'une vague d'émotion, des larmes commencèrent à couler sur mes joues « BEN OUAIS, J'ÉTAIS ENCEINTE ET ALORS ? TOUT LE MONDE S'EN BRANLE DE TOUTE FAÇONS,COMME TOUJOURS » crachais-je aux visages de Raphaël et Lukà. Reprenant mon calme, je me tu durant de longues minutes.

« Je te conseille vivement de partir. Non pas que je puisse te faire du mal,mais pour ma protection ainsi que celle de ma sœur, je peux appuyer sur un simple petit bouton pour faire venir la police… » menaça Lukà à l'intention de Raphaël « Alors ... Soit tu te calmes, soit tu te barres… C’est simple non ? » à cet instant, je regardai mon frère avec un regard d'incompréhension et de surprise. Je tentai de croiser son regard, mais je n'en eu pas le temps, un bruit sourd résonna dans la pièce, je me retournai brusquement, voyant les restes d'un vieux vase au sol, puis Raphaël levé. « BORDEL DE MERDE » hurla t-il. Je ne mis pas longtemps à comprendre qu'il était en manque, il manquait vraiment plus que ça. « Kaitlyn, t'as pas quelque chose ? Je sais pas, n'importe quoi, de quoi faire au moins un rail ? » je regardai brusquement autour de moi, hors de questions qu'il se drogue ici, devant mon frère. Je vu avant lui le sachet de drogue sur la table, anciennement caché derrière de vase que mon ami venait de briser. Je me précipitai pour aller le prendre, et Raphaël couru à ma suite, je fus plus rapide et je réussi à atteindre la fenêtre et l'ouvrir. « Bordel de merde, Kait', file moi ça ou je ... ou je ... » dit-il d'une voix agacé avant de se retourner vers mon frère, en le regardant d'un air que je n'aimais pas voir sur son visage : un air sadique. Mais je tenu bon, lui disant calmement « Ecoutes-moi bien. Tu te calmes, tu t'éloignes de mon frangin sinon je te jure que je jette le sachet par la fenêtre. Tu sais que j'en suis capable. »

Avais-je connu une soirée plus agitée que celle-ci ? Je pense que non. Si Raph et Lukà n'étaient pas arrivés, je serais restée comme d'habitude, sur mon canapé rouge en cuir, fumant une clope avant de m'endormir dans un sommeil presque artificiel. Mais cette soirée eût le mérite de m'apprendre une chose, la colère que l'on pouvait ressentir lorsque quelqu'un qu'on aime se fait menacer. La honte d'avouer un lourd secret que l'on cache depuis des semaines et des semaines. La peine de se rendre compte que de toutes façons, dire ce secret ne change rien. Je ne préférais même pas imaginer ce qu'aurait vécu cet enfant si il serait né. « Attends mon chéri, maman se fait un rail ! » heureusement que je m'étais aperçue de ma grossesse, heureusement. Maintenant, je savais aussi que Raphaël ne me regarderait plus jamais de la même façon après ça, après que je lui ai dit qu'il a failli être papa. Ni lui ni moi n'étions fait pour cette vie. D'ailleurs, on ne s'aimaient même pas. Bon, on s'aimait en tant qu'amis, mais pas comme un couple. Et enfin, cette nuit m'avait également appris que quoi qu'il arrive, j'étais capable de tout pour empêcher mon frère de se faire maltraiter, comme il était capable de faire la même chose pour moi.

Mais pour l'instant, je ne pouvais pas penser à ces choses là plus longtemps, Raphaël était en manque, et dieu seul sait ce qu'il pourrait faire pour attraper ce sachet. Dieu seul le sait...

Mali ~ J'ai eu l'autorisation de Jeanne pour manier Raph, on en a parler via msn, et la phrase en plus, c'est d'elle ;)
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