Assise sur mon canapé, le plafond en ligne de mir, j’attendais avec impatience le message de ma petite Jude. Je ne sais pas ce qu’il se passait entre nous, je ne saurais même pas l’expliquer à vrai dire mais, c’était si… fusionnel. A croire que l’on s’attirait mutuellement. Je me mordais doucement la lèvre en repensant à notre nuit si chaude, si torride. Comment pouvais-je l’oublier ? Elle était inoubliable. Pourtant j’avais couché avec plusieurs femmes dans ma vie mais, elle. J’inspirais doucement pour essayer de calmer mes ardeurs mais, je devais tout de même avouer, c’était littéralement impossible. Bon sang comment était-ce possible ? Je me relevais doucement marchant doucement dans ma demeure inhalant l’odeur de la peinture fraiche et ouvrir d’autre fenêtre pour que l’odeur s’en aille assez rapidement. Je rangeais ce que j’avais utilisé que ça soit nourriture ou bien peinture et me lava rapidement les mains quand mon téléphone vibra. Le cœur serrait je couru le pendre sur la petite table basse et me jeta sur le canapé allongée et ouvrir mon message. « Qu’est-ce qui t’empêche de venir ? Je t’y attends… Moi et mes mains sur ton corps, moi et mes baisers dans ton cou. C’est de la folie ? Surement, mais nous avons qu’une seule vie… Que choisis-tu B. ? » Mon cœur, cette fois, eu un raté des plus énorme. Sa proposition me tentait de trop c’était vraiment… Envieux. Je passais ma langue sur mes lèvres me tournant sur le dos tout en fermant les yeux. Bon sang comment pouvait-elle me faire une telle proposition ? Etait-elle folle ? Elle ne me connaissait pas assez. Je sautais sur mes pieds ne répondant pas à son message pour plus de mystère et fila rapidement dans ma douche. Je ne pouvais pas non plus me pointer chez elle pleine de peinture et toute sale. Je pris une douche rapide, me lavant frénétiquement. J’utilisais mon savon noix de coco que j’aimais tant et mon shampoing tout aussi délicieux. J’adorais cette odeur de coco sur mon corps. Je me mangerais toute seule … J’en rigolais doucement et sorti m’enveloppant dans une serviette bien chaude. Je me séchais rapidement laissant mes cheveux mouillés tomber sur mes épaules. Les boucles parfaites se formaient doucement. Je filais alors dans ma chambre. Que pourrais-je mettre ?

Je me pinçais les lèvres ne sachant pas quoi enfiler. Je me retournais pour voir sur ma chaise une robe fluette mais qui met en valeur mes formes. Robe que je porte que chez moi. J’explosais de rire et la mit sans aucun soucis. Je mis un dessous des plus sexy et enfila de belle chaussure avec talons qui allongés mes jambes. Je me regardais dans la glace et inspira un bon coup. J’étais tout de même mignonne je ne pouvais pas le nier décemment. Jude aussi était tellement belle. Fine, musclé, son sourire qui la rendait si charmante. J’en craquais d’avance. Je me parfumais doucement de mon parfum Jean Paul Gauthier fruité à la perfection et attrapa mes clé de voiture. Je ne pouvais pas marcher dans cette tenue dehors. Je grimaçais doucement et ferma les fenêtres, tant pis pour l’odeur. J’attrapais un paquet de clope dans mon tiroir et ouvrit la porte pour sortir de chez moi. Je la claquais tout aussi fort et fila dans ma voiture. Je me rappelais vaguement ou elle habité. Sur le trajet je m’en souviendrais un peu mieux. J’inhalais la chaleur du temps et alluma doucement la radio. Je démarrais et fila vers son quartier. Je roulais doucement pour me rappeler ce qui ne me causa finalement aucun soucis. Comme si j’avais fait le trajet toute ma vie. Je passais devant chez Raphaël, finalement ils n’habitaient pas si loin l’un de l’autre. Je me garais dans la rue et regarda les sonnettes pour voir le numéro de son studio puis je montais dans l’immeuble. Je regardais a l’intérieur et préféra prendre les escaliers après tout il n’y avait pas tant d’étages que cela. J’inspirais fortement essayant de calmer mon cœur qui s’emballait rien qu’à l’idée de voir et de caresser le corps de Jude. Et si elle ne voulait pas de moi ? et si elle s’était juste emporter pour le message ? Une boule au ventre me fit légèrement mal. J’avançais doucement arrivant devant la porte de la jeune femme. Bon sang. Je ne savais pas quoi faire, devais-je toquer ? Sonner ? Entrer comme si de rien n’était ? Se doutait-elle que je venais chez elle ? Je n’en savais rien. Bon sang… Je regardais rapidement l’heure. Vingt minutes s’étaient passées depuis son message. J’étais vraiment allée vite. Je me posais contre le mur pensant le pour et le contre. Est-ce que nous devions passer une seconde nuit ensemble elle et moi ?

Sans même réfléchir sans même me poser une quelconque question la réponse fusa. Oui. Un énorme oui. Il faut dire que Jude en valait tout de même la peine. Mince elle était jeune, parfaite, sensuelle et surtout excitante, pourquoi, devrais-je alors, me retenir ? La raison s’emparerait-elle de moi ? Non c’était impossible… J’inspirais et expiré lentement et posa ma main sur la porte. Qu’attendais-je ? Je frappais un coup sec sur la pote et mon sang se glaça a l’intérieur de mon corps. Je me mordais alors la lèvre inférieur et me posa sur une jambe prenant une petite pose sexy et mignonne pour lui faire la surprise. J’avais un peu peur tout de même … De plus personne ne venait m’ouvrir. Etait-t-elle parti entre temps ? Peut être … Je me mordais doucement la lèvre passant ma main dans mes cheveux mouillés les passant derrière mon oreille quand j’entendis des pas dans l’appartement. Mon cœur eut alors, un raté. Je me sentis blêmir sous l’émotion ; Mon cœur tambourinait ma cage thoracique comme jamais. Je guettais du coin de l’œil la poignée, entendant alors une clé se glisser dans la serrure. Je me positionnais un peu plus près de la porte, lorsque celle-ci s’ouvrit. La vue de la belle demoiselle me fit l’effet d’une bombe dans mon corps. Un sourire en coin naquit alors sur mes lèvres. « Salut J. On m’a demandé ? » dis-je d’une voix plus que taquine en la regardant droit dans les yeux.

« L'amour ne symbolise pas une vérité absolue entre deux êtres, mais une attirance vers un homme ou vers une femme que l'on choisit. »

Une fois le message envoyé, je ne pouvais m’empêcher de me ronger l’ongle du pouce, emprunte d’un doute non négligeable. Que venais-je de faire de la sorte ? La plus grosse connerie de ma vie ? Non, bien sur que non. Je ne risquais rien en envoyant un tel message, mais j’avais cependant une crainte de me tromper, d’agir plus par mes hormones et envies qu’avec esprit et conviction. Tranquillement installée sur mon canapé, je me demandais si je ne venais pas de faire une connerie monumentale. Je m’infligeais plus qu’il ne fallait, doutant sans cesse de mes actes, c’est que ses derniers temps, j’avais l’impression de foirer complètement ma vie. Je n’avançais pas, prise d’une trouille monstre dans le bas de mon ventre. J’étais emprunte de doute qui ne faisait qu’augmenter à mesure que le temps prenait emprise sur mon corps. J’étais jeune, vingt ans mais voilà… J’avais peur, une peur qui ne pouvait disparaitre en un claquement de doigt. Avant, la vie me paraissait si simple, parfaite… Je suivais mes envies, sans me prendre la tête, prenant des initiatives, m’amusant avant de penser aux restes. Je me contentais de vivre le moment présent, sachant que la vie était et resterait comme elle était. Mais la vie peut vous quitter en un moment, la mort de Brian m’avait plus touchée que ce que je laissais paraitre. Ce soir là, outre le fait d’avoir cru sa mort possible, Lukà je parle, je venais de perdre un ami, un point de repère dans mon monde. J’aurai du me montrer plus sage, plus sensée… Faire ce que mes parents voulaient de moi, suivre cette route de la simplicité, mais je n’en faisais qu’à ma tête. Je buvais un peu trop en ce moment, je fumais trop, je couchais sans vraiment savoir ce que je veux réellement, ne cherchant pas l’homme de ma vie, car finalement, ça ne sert à rien de s’attacher aux gens, après on souffre… On quitte la personne, l’amour se fane pour laisser place à la colère, à la haine et aux remords. Je ne voulais pas vivre dans ce monde là, je voulais donner une saveur nouvelle dans mon existence et avec elle, Baylee, en une nuit, j’avais trouvé une douceur, un rapport que je ne connaissais pas. Je me sentais apaisée avec elle, alors que c’était une femme et qu’au grand jamais je n’avais vécu expérience de la sorte. En lui proposant de me rejoindre, j’espérais qu’elle me retrouve, pour sentir de nouveau ce sentiment, simple… Sans se poser des questions, sans se promettre une vie ensemble, en ce contentant d’apprécier le corps de l’autre, de lui faire plaisir au même point qu’elle pouvait le faire. S’embrasser, sans se demander si demain, au réveil il sera parti ou non. Qu’elle parte ou non, se sera une expérience en plus, une pierre dans mon édifice, celui de la vie. Puis dans ses bras, j’oubliais un instant mes malheurs, mes problèmes, mes prises de tête avec mon meilleur ami, de le voir souffrir alors que je suis coupable de tout cela, de perdre la seule personne qui pouvait se venter de me connaitre par cœur. C’est surement pour cette raison que je ne voulais pas m’accrocher aux gens. S’ils venaient à me repousser sans cesse. Car soyons clair, s’il agissait comme cela, c’était forcement dans un but, que je disparaisse de sa vie… Je n’étais pas encore prête pour cela…

Mais pour l’heure, je me faisais bien trop de films… J’espérais qu’elle vienne me rejoindre dans mon appartement, hors elle ne répondait même pas à ma proposition. Je venais de m’emporter, une fois de plus… Je me dirigeais d’un pas las vers ma salle de bain afin de prendre une douche pour calmer mes ardeurs. Je venais de m’enflammer pour un rien, pensant être sur la même longueur d’ondes avec quelqu’un… Pour une fois… Je laissais l’eau couler le long de mon corps, appréciant la chaleur de cette dernière. J’essayais en vain d’effacer de ma mémoire cette dernière discussion téléphonique avec Baylee, je ne devais pas me faire des films. Hors, j’avais… A chaque fois que je fermais les yeux, des flashs de notre soirée ensemble, il y a quinze jours de cela. C’était fort et agréable, mais complètement insensée de ma part. Je devais grandir et me changer les idées le plus rapidement possible. Sortant de ma douche, j’entourais mon corps d’une serviette et passais ma main sur le miroir embuée. J’admirais mon reflet, me reprochant un tas de chose. Je n’avais pas une grande poitrine, mes épaules étaient bien trop large pour une fille, j’étais musclée et je n’aimais pas cela. J’aurai aimé être plus féminine et féline, je l’étais, parfois… Mais j’avais l’impression de jouer qu’un rôle, de ne pas être assez sensuelle, comme toutes ses femmes qu’on voit partout. Mais après tout, j’étais faite ainsi et j’aimais cette image là, de la fille naturelle, qui se fout du monde entier et envoi chié les gens comme bon leur semble. J’étais ce genre de fille, fallait se faire à cette idée. Souriant devant la glace, je décidais d’enfiler des vieux vêtements… Je ne sortais pas ce soir, donc à quoi bon se pouponner pour l’occasion. Je séchais mes cheveux, comme à mon ordinaire, à l’arrache, leur donnant un coté, naturel et sauvage que j’aimais bien, je n’étais en rien une adepte des brushings parfaits des coiffeurs. J’enfilais un débardeur et jean et je montais le son de ma chaine. Je devais m’occuper, ne souhaitant pas penser à ma Baylee. Mais je ne pouvais m’empêcher d’y repenser, sans cesse en boucle. Dés que je pouvais je regardais mon portable sur ma table basse, n’y détectant aucun message. J’étais surement allée trop loin dans mon dernier message. A plusieurs reprises, je désirais lui en envoyé un autre, m’excusant de mon comportement un peu trop aguicheur, mais je renonçais, je n’allais pas m’excuser pour un comportement que je ne regrettais en rien. J’étais juste déçu, j’aurai aimé qu’elle entre dans mon jeu, j’en avais terriblement envie.

Je m’étais trompée cela arrive aux personnes très bien, non ? J’osais le croire… Alors que j’étais en train de me préparer un plateau repas, on toqua à ma porte. Étrange… J’espérais de tout cœur que ce ne soit pas mon voisin d’en face, me demandant pour la centième fois mon Sel dans l’espoir de me draguer, il commençait réellement à être lourd celui-là, puis inintéressant. J’essuyais mes mains avec le premier torchon qui me venait et ouvrait la porte de mon appartement… Je boguais littéralement sur place. « Salut J. On m’a demandé ? » Je ne savais quoi dire en la voyant devant moi… Elle était venue jusqu’ici pour me voir, uniquement après la lecture de mon texto. Woow ! Cette fille aura toujours le don de me surprendre. Je me mis à sourire et fondis littéralement quand j’entendis sa voix et son regard se poser sur moi. C’était la première fois que je ressentais ce genre de choses en présence d’une autre femme. C’était surprenant, réconfortant et agréable. Très rapidement, je me surpris à la détailler de haut en bas, discrètement. Elle était divinement belle, un corps bien proportionné, une robe qui m’était en valeur ses formes, finement coiffée, maquillée… Elle était sublime, je me surpris à vouloir l’attirer tout contre moi, pour sentir la chaleur de son corps contre le mien. J’avais réussi en l’espace de quinze jours à ne pas penser à elle, elle ne m’avait en rien manqué, je n’avais aucun besoin constant de l’avoir près de moi, mais de la voir en face de moi, l’attirance de nos corps parlaient d’eux même. Pas besoin de sentiment pour exprimer ce qu’elle provoquait en moi, désir ardant je ne voulais qu’une chose lui ôter cette robe sensuelle. Une crampe se forma dans le creux de mon estomac alors que je me décalais pour la lassé entrer dans mon appartement. « J’ai cru que tu ne viendrais jamais… Entre ! » Ce qu’elle fit et j’attendais qu’elle soit entièrement dans mon appartement pour fermer la porte derrière moi, à double tour. Le problème des visites imprévues était réglé, ce soir nous appartenait… Alors qu’elle regardait mon appartement, je ne sais ce qui me prit, mais je la retenais par son bras, l’approchant de mon corps, sentant la chaleur de sa peau dans ma main. Avec une délicatesse contrôlée, je la plaquais contre la porte fraichement close, collant mon front contre le sien. Je ne me reconnaissais pas… Des rougeurs apparurent sur mes joues alors qu’une de mes mains caressa sa joue, sa nuque, son épaule, son bras pour se déposer sur sa taille. Mon corps contre le sien, je brulais déjà… « Je brulais d’impatience de te voir, renfrogné que tu ne viendrais pas… » Avec mes lèvres, je caressais sensuellement la peau de sa joue, ne quittant pas ses yeux, je voulais embrasser ses lèvres, mais me contentant de l’allumer un tant soit peu, je me contentais de mordiller sa lèvre inférieure avant de me détacher de son corps… Me dirigeant vers ma cuisine ouverte sur le salon. Je susurrais alors, lui tournant le dos… « Je t’offre quelque chose ? »

Il parait que dans la vie on fait des choix. Mes choix ? Je m’en foutais royalement, je n’y faisais plus attention, à quoi bon, dès que j’en prend tout se retourne contre moi, je vivais un enfer constamment lorsque je ne m’y attendais pas. Les seuls choix dans ma vie qui m’avait apporté une once de bonheur était minime. En effet, le fait de devenir psychologue m’avait aidé et pour l’instant -touchons du bois- je n’avais eu aucun soucis. De plus le choix que j’avais fait de coucher avec des filles, la aussi rien ne s’était passé. Une heureuse nouvelle pour moi. J’étais consciente que je me pourrissais la vie, comment ne pas le voir ? je faisais tout pour me rendre malheureuse, pourtant je voulais changer, je voulais être heureuse trouver l’homme de ma vie, ou bien même la femme qui ferait de moi une autre femme. J’étais surtout consciente qu’avec mon passé je n’étais pas facile à vivre et ne le serait surement jamais. A quoi bon chercher à l’expliquer aux gens ? C’était mon passé mon secret, ma vie, je ne voulais pas le partager, je ne voulais pas voir de la pitié dans le regard des gens que j’aime. Non je ne supporterais pas de voir ce regard si affreux. Je l’avais trop bien vécut dans ma jeunesse pour avoir envie de le voir une nouvelle fois aujourd’hui. Si j’étais la maintenant, c’était pour une simple et même raison, l’envie, le désir, le plaisir charnel. Mais je ne devais pas me voiler la face, Jude était une femme qui me convenait. Peut être avais-je trouvé la femme de ma vie ? Bon sang je ne la connaissais pas, je n’avais fait que coucher avec et pourtant au fond de moi, quelque chose me hurler de ne pas la perdre, on me tiraillait pour me dire de rester près d’elle. De ne plus la lâcher. Mais comment faire, comment être sure d’avoir trouvé la bonne personne ? C’est si difficile, si complexe, surtout quand celle-ci n’est pas du même bord. Même si moi je suis mal placé pour dire ça. Je ne suis pas à cent pour cent homosexuelle, non loin de là. Je me rappelais encore de ma nuit torride avec Raphaël. Une première, inoubliable. Alors pour Jude…. Je savais ce que je faisais et je le faisais la tête baissé sans même réfléchir. Pourquoi ? A quoi sa me servirait de réfléchir ? Partout ou j’allais on pouvait entendre qu’il fallait profiter de la vie sans se soucier du reste.

Alors pour une fois je ne me soucis pas du reste je fais comme bon me semble. Tempi si je dois souffrir par la suite, au moins j’aurais vécu une bonne chose dans ma vie, je ne le regretterais jamais. Mais pour cela il fallait avant tout qu’elle m’ouvre, qu’elle se décide enfin de vouloir me voir ce qu’elle fit rapidement. Le sourire aux lèvres le regard provocateur, je plongeais mes yeux azur dans les siens d’un vert à vous couper le souffle. Elle était succulente, belle, il n’y avait aucun mot pour décrire la beauté de cette jeune femme. Je me mordais la lèvre la regardant de bas en haut sans cacher quoi que se soit. J’en frissonnais rien que de la voir. Je voulais la prendre, la plaquer contre un mur l’embrasser, sentir son souffle contre ma peau, sentir ses gémissements sous mon oreille. Les flashs de notre dernière nuit m’envahirent ce qui n’arrangeait en aucun cas les choses. « J’ai cru que tu ne viendrais jamais… Entre ! » Le sourire s’agrandissant je rentrais sans me faire prier passant à côté d’elle frôlant sa peau chaude par l’eau de la douche qu’elle venait de prendre sous peu. « Pour toi, je viendrais à n’importe quel moment. » dis-je encore plus provocante. Je passais le pas de la porte, je l’entendis fermer le tout à double tour. Je la regardais du coin de l’œil heureuse de voir sa réaction. Je détournais alors le regard, son appartement était tout de même petit. Je m’avançais légèrement quand je sentis une main chaude retenir mon bras. Je ne compris rien de ce qu’il se passait. Elle se rapprocha de moi, bien trop prêt. Me plaquant contre la porte avec délicatesse je souriais doucement. Avait-elle lu en moi ce que j’avais envie ? Il faut croire sauf que cette fois les rôles était inversé. Elle prenait les commandes. J’adorais. Je tremblais de désir pour elle. Passant ma langue sur mes lèvres je lui fis un regard coquin sans la quitter du regard la suivant dans ces moindres mouvements. Je sentais ses mains découvrir encore plus mon corps. Son front contre le mien, le souffle coupé je passais ma main dans ses cheveux pour l’attirer contre moi. J’humais alors son parfum, la fragrance qui émanait de son corps, de son souffle.

Mon autre main s’emparait de sa cuisse fine et musclé que je serrais doucement pour la monter contre la mienne. Provocante, je me faisais taquine. Je la voulais d’une force qu’elle n’imaginait même pas. « Je brulais d’impatience de te voir, renfrogné que tu ne viendrais pas… » Sa phrase, ou plutôt son murmure se plaqua contre mes lèvres alors qu’elle embrassait avec une sensualité que je ne connaissais pas, ma joue. Je fermais alors les yeux. J’étais vaincu, elle m’avait attrapé, elle m’avait rendu folle d’elle. Je défaillais. Je me tenais à elle pour ne pas flancher. Alors que je ne disais rien, elle vint me mordre la lèvre inférieure. Je cru mourir sur le coup. Un gémissement sorti de ma bouche. Je penchais doucement ma tête en arrière pour profiter pleinement de ce moment de pur bonheur quand elle s’éloigna de moi. Je la regardais faisant la moue. Son fessier devant moi je le regardais sans aucune gêne. Elle était belle, succulente à souhait. Je n’avais qu’une envie. La déshabiller. Je soufflais doucement m’avançant vers elle. « Je t’offre quelque chose ? » non, NON. Avais-je envie de répondre, pas à boire, pas à manger. Je ne voulais qu’une chose. Son corps. Je fis un pas qui nous séparait et attrapa le bas de son jean la tirant vers moi. Je passais alors mon bras autour de son cou. Du bout des doigts je touchais sa poitrine si délicieuse. Ma bouche se frôlait un chemin vers son cou que j’embrassais avec envie et malice. Mon autre main bougeait doucement, se glissant légèrement sous son jean allant devant son buste. Je fis comme si j’allais mettre ma main dans sa culotte mais, à mon tour de la provoquer. « Hum, ton corps. C’est possible ? » Susurrais-je au creux de son oreille avant de lui mordiller le lobe. Je reculais alors à mon tour me mordant le doigt tout en la regardant d’une façon coquine pour qu’elle comprenne que je la désirais. Je sautillais doucement vers son salon regardant d’un œil inattentif, puisque je ne voulais voir que son corps et rien d’autre.