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 Journal intime de Baylee Iliana Cromwell

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AuteurMessage
Baylee I. Cromwell
Baylee I. Cromwell

    I'm Lost, I'm Sad,
    I Hate you...



♠ Messages : 394
♠ À brisbane depuis : : 20/07/2010
Age : 34

BEHIND YOUR FAKE FACE.
âge du personnage ▬: 22 ans
quartier ▬: Chelmer
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MessageSujet: Journal intime de Baylee Iliana Cromwell   Journal intime de Baylee Iliana Cromwell Icon_minitimeLun 16 Aoû - 11:59

Journal Intime
Baylee I. Cromwell
Passé, présent, futur
tout y est ...





La vie est une réelle Souffrance

Qui suis-je ?

Journal intime de Baylee Iliana Cromwell 244zmtl

22 ans Tendance homosexuelle Solitaire Respectueuse - More?



Ce que sera mon Journal ...

Mon journal, sera pour certains surement quelque chose d'horrible. Il décrira mon passé, les scènes les plus horribles de ma vie. Mais sans ça Baylee ne peut pas vivre, elle a ce besoin d'extérioriser ce qui se passe de sa vie. Elle a plus de 10 journaux intimes dans son tirroir, elle écrit tous les jours racontant tout ce qu'elle a fait, tout ce qu'elle aimerait d'être ou ne pas être... C'est une fille fragil qui se réfuge là ou elle peut. Elle n'a personne à qui se confier, parfois elle aimerait mais, elle n'en a pas le courage. Son journal et son meilleur ami et son meilleur confident. Il est toute sa vie. Privez la d'écrire et elle se laissera mourir ...
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Baylee I. Cromwell
Baylee I. Cromwell

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MessageSujet: Re: Journal intime de Baylee Iliana Cromwell   Journal intime de Baylee Iliana Cromwell Icon_minitimeLun 16 Aoû - 13:19

10 Octobre 2000


On peut changer de souffrance.
On ne peut supprimer la souffrance.



Il parait que l’innocence dur aussi longtemps que l’on veut … Moi je n’y crois pas. L’innocence, peut à tout moment vous quitter. Que ça soit volontaire ou pas. Cher journal, toi qui me lit depuis tellement d’année, toi qui supporte mes écrits insensé et mes souffrances toi qui sans pouvoir m’aider me regarde m’éteindre un peu plus chaque jour… Aujourd’hui est un nouveau jour. Crois-moi j’aurais bien préféré que ça n’arrive pas, non j’aurais tellement voulu rester dans ma nouvelle famille avec Antwan. Je le considère comme mon grand frère, une sorte de protecteur. Mais un protecteur qui n’est pas là quand on en à besoin. L’Arizona me plaisait, le soleil, la chaleur … Mais il faut croire que ma souffrance n’en était pas fini. Aujourd’hui, jour d’école, comme tous les autres tu me diras … Mais en fait non, je rentrais à la maison sans Twan. Il finissait beaucoup plus tôt et j’ai préféré lui dire de rentrer sans m’attendre. Devrais-je lui en vouloir ? Non je ne crois pas …Devrais-je regretter mon choix ? Oui. Je me suis jeté sans le vouloir dans un gouffre auquel je n’aurais jamais cru y rentrer. De toute façon une fille de mon âge ne pense pas forcément à cela. Pourtant j’aurai dû je m’en veux tellement, je suis fautive de ce que j’ai subi. Ce n’est pas le destin, non je ne crois pas en ces choses là. Pour moi tout ce qui nous arrive ne vient que de nos choix. Le mien à été mal choisi c’est tout. Je rentrais du collège, je venais de finir mon Brevet blanc j’étais tellement exténué d’avoir eu des examens toute la journée… Je marchais silencieusement dans la rue non loin du collège, les pensées dans mes rêves les plus profonds, le regard rivé vers le sol sans regarder aux alentours. J’étais bien là, j’étais dans mon monde, seule je m’imaginais une vie avec mes vrais parents, sur Brisbane là ou ils avaient habité avant de déménager en Amérique. Le souffle court je vis quatre jambes devant moi m’empêchant de passer. Plissant les sourcils je relevais doucement la tête afin de voir ce qu’il se passait. Deux hommes, deux garçons âgés approximativement de seize, dix huit ans. Ils venaient du lycée en face du collège surement. Je souriais gênée et m’engagea pour passer quand ils me bloquèrent la route. Mes sens se mettant en alerte j’ai compris que quelque chose ne tournait pas rond. Je me mordais la lèvre et me retourna pour faire demi tour. Quatre autres jambes étaient la. Deux garçons tout aussi âgés que les deux derrière moi. J’inhalais doucement l’air et râla contre moi-même qui n’avait pas prit mon téléphone pour pouvoir appeler quelqu’un. Je regardais vers la route aucune voiture ne passait, aucune personne ne se promenait. C’était la poisse. Je déglutissais doucement, la boule au ventre. Je n’avais qu’une solution, courir, partir le plus loin possible.

Laissant tomber mon sac par terre, étant complètement inutile dans ma vie je me mis à courir vers la route mais, ce fut sans issus. Projeté en arrière par deux bras une main plaqué sur ma bouche j’écarquillais les yeux et essaya de me débattre tant bien que mal. La douleur dans mon ventre s’accentuait au plus haut point. Je frappais, j’essayais de le mordre ce que je réussi à faire. Je mordais dans sa chair, enfonçant mes dents avec toute la puissance que j’avais dans la mâchoire. Un coup de point me frappa en plein visage et je perdis quelque peu connaissance. Je voyais des étoiles, doux qu’elles étaient belles. Je clignais des yeux me sentant ailleurs, le mal à la tête ne me faisant pratiquement rien. Je regardais ces milliers d’étoiles dans le ciel alors que nous étions en plein jour. Une portière s’ouvrit puis je vis du noir. Un moteur se mit à démarrer. Je ne comprenais plus rien, nous étions sur la route. Pourquoi ? Allongée sur une texture dure et froide j’essayais de me relever quand je reçu un coup de pieds dans le ventre. Criant de douleur et de surprise je m’étalais de tout mon long par terre. Ma tête heurta la paroi de la voiture. J’essayais d’anticiper ce que je pouvais faire mais rien ne me venait en tête. Absolument rien, moi qui étais de nature intelligente, je n’avais aucune solution pour m’échapper à cela. La voiture roulait à une vitesse que je ne voulais même pas savoir. Je bougeais dans tous les sens lorsqu’elle tournait violemment. Je sentis une main sur mon bras me relevant quelque peu me mettant assise. C’est alors que mon calvaire commença. Un devant un derrière je sentis des mains sur tout mon corps. Touchant des parties bien trop intimes. J’étais horrifiée apeuré de ce que j’allais subir. Leurs mains glissaient sous mes vêtements touchant mon corps avec bien trop de poigne. J’essayais de me débattre en hurlant mais les coups de point dans le ventre et le dos me firent taire de douleur. Je posais mes mains sur les épaules de l’homme qui était devant moi pour essayer de me relever mais, à quoi bon ? Je sentis des choses sur mes cheveux, quoi ? Que me faisait-il ? S’amusant avec mes cheveux je ne comprenais rien, criant mais à contre parti recevant des coups pour me faire taire. J’entendis un coup de ciseau me pétrifiant sur place. On me coupait les cheveux ! Ils me coupaient mes cheveux doré et bouclé que ma mère adoptive m’avait soigneusement coiffé ce matin !! J’inhalais l’air et courageuse je me débattais leur donnant des coups de pieds la ou je le pouvais. Mais rien. Je recevais moi aussi des coups. La voiture s’était arrêtée de rouler depuis un moment. Lequel je ne saurais le dire … La portière arrière s’ouvrit m’aveuglant de la lumière. « On ne m’attend pas à ce que je vois ! » Hurla quelqu’un. Sa voix me fit peur. Comme si avec deux personnes je n’en avais pas assez. J’essayais de parler de murmurer mais j’avais tellement mal aux côtes au poumon, mon souffle était coupé à cause des coups. J’allais mourir la dans ce van miteux et pourri. J’allais mourir, comme mes parents, j’allais les rejoindre aux cieux. Mon heure était venu, elle m’avait rattrapé. J’aurais dû mourir il y a sept ans mais on ma épargné. La mort me rattrapa. Je fermais les yeux sentant mon pantalon partir de sur mon corps. J’avais peur tellement peur. Le déchirement de ma culotte fit un bruit strident qui me glaça le sang. Les caresses violentes et les attouchements que je recevais me firent mal. J’avais mal mais, je ne hurlais plus. Je ne voulais pas recevoir de coup. Je ne voulais pas être battu plus que nécessaire. Ce que me faisait subir ces trois garçons était l’enfer. Pourquoi trois ? Ils étaient quatre non ? J’ouvrais les yeux cherchant du regard les garçons. Trois étaient sur moi. Je ne voyais qu’eux. Les poussant des mes bras sans force j’essayais de dégager ma tête ce que je fis tout en recevant des coups. Il était là, apeuré lui aussi. Il me regardait droit dans les yeux. Ses yeux chocolat remplis de larmes. Il était assis me regardant souffrir. J’essayais de l’appeler à l’aide. Mon regard lui disait de m’aider, je tendais la main vers lui. Il tremblait. Il souffrait alors qu’il ne subissait rien. Froissant les sourcils ma bouche mima un s’il te plait. Mais rien, il ne bougea pas préférant fermer les yeux au lieu de me regarder souffrir. Lâchant ma tête de désespoir je fermais les yeux serrant la mâchoire laissant le temps passer je souffrais tellement. Leurs cris de jouissance, leur cri de plaisir et de joie m’irritait les oreilles comme pas permis. Une main froide s’empara de la mienne. J’ouvrais les yeux et vis le garçon me la serrer de toutes ses forces. Il pleurait. Il compatissait. Etait-ce la première fois que ces gens faisaient cela ? Non mais lui. Il était forcé de regarder. Pourquoi ? Je serrais sa main dans la mienne me laissant emporter dans un néant totalement noir.

La douleur dans mon bas ventre me réveilla en sursautant. Le soleil pratiquement couchait annoncé qu’il était plus de dix huit heures. J’avais dû mal à bouger. J’avalais ma salive et regarda mon corps souillé. Poussiéreux, bleu de coup et rouge de sang je tremblais de peur. Mon entre jambes était en feu, mon bas ventre lui me criait qu’il souffrait. Je me relevais doucement regardant ou j’étais. Un parc. J’étais dans un parc. Par terre était posé mes vêtements déchiré et souillé eux aussi. Je les attrapais avec autant de mal que pour me lever et m’habilla comme un robot, comme si c’était tout à fait normal. Il fallait que je parte. Il fallait que je rentre… Marchant en boitant dû à la douleur qui émanait de tout mon corps je soufflais difficilement. Ma maison n’était pas loin du parc ce qui en soi était une chance. Je me tenais aux murs des maisons pour ne pas tomber. Elle était là, la maison dans laquelle je vivais depuis peu. Dans laquelle je me sentais bien, dans laquelle je m’étais fait un grand frère. Les larmes coulaient le long de mes joues. Mon nez coulait, je l’essuyais rapidement de ma main qui fut pleine de sang. Avais-je le nez cassait ? je n’en savais rien, j’avais tellement mal partout que je ne savais plu ou j’avais mal et ou je ne souffrais pas. J’entrais dans le jardin et m’arrêta devant la porte d’entrée. Ils n’étaient pas là. Seul Antwan y était. Je tremblais de peur. J’ouvrais la porte et rentra dans la grande demeure. Sans refermer celle-ci je croisai le regard pétrifié de mon frère de cœur. Sans m’arrêter je montais dans ma chambre et m’enferma à clé. Ma vie venait de basculer. Ma vie venait d’avoir un tournant que je n’avais pas prévu. Il fallait que je parte il fallait que je sorte de cette ville. Prenant une douche douloureuse, remplit de larmes et de cri je fis mes valises par la suite. Habillé d’un pull et d’un jogging je pris le nécessaire et jeta celle-ci par la fenêtre. Je montais sur l’arbre en face de ma chambre et commença à descendre celui-ci. Glissant je tombais de plus de deux mètres sur le sol. Le souffle coupé je gémissais de douleur et me recroquevilla sur moi-même. Je me mis à ramper pour partir. En haut j’entendais quelqu’un frapper à ma porte. Il voulait que je lui ouvre il criait me demandant qui m’avait fait cela. Sans répondre je me relevais et parti loin de ma maison loin de tout.

Je ne pourrais jamais savoir, si j’ai fait le bon choix. Mais ma souffrance est tellement grande. Je suis assise sur une chaise dans un foyer d’accueil. Ils me cherchent une nouvelle famille loin d’ici, loin de tout. Je ne leur ais pas parler de ce que je venais de subir. Je n’en avais plus la force. J’étais souillée, on venait de me tuer. Mon corps ne serait plus le même à présent. Journal, on m’appelle. Je ne sais pas ou je vais aller ni même ce que je vais faire. Merci de m’écouter, merci de subir ma vie si horrible. Je t’aime…



Seattle ...





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